dimanche, septembre 24, 2006

Difficultés et troubles d'apprentissage.

Début

Comment les dépister pour aider votre enfant

par Lison Daoust, orthopédagogue


Quand un élève a des problèmes d'apprentissage ou d'adaptation à l'école, il vit aussi des difficultés à la maison. L'enseignant est généralement le premier à signaler un problème, mais le parent peut être celui qui amorce la démarche de dépistage qui pourrait faire toute la différence.

Quel que soit le type de difficultés, l'élève qu'on détecte plus tôt a plus de chances de recevoir des services à sa mesure et d'éviter ainsi les échecs répétés qui pourraient le mener plus ou moins directement au décrochage scolaire. Le jeune qui décroche un jour au secondaire ne le fait pas soudainement: il n'a peut-être jamais « accroché » au système scolaire. Le dépistage nous permettra de tracer le portrait global de l'enfant, de connaître ses forces, de comprendre ses difficultés et de proposer des solutions.

Ce qu’il faut observer

Les signes de stress:


• maux de ventre avant d'aller à l'école;
• difficultés à s'endormir;
• cauchemars;
• perte d'appétit;
• comportements agressifs, impulsifs ou inhibés;
• crises fréquentes;
• discours triste, inquiet;
• difficultés de communication.

En fait, ce qu'il est important d'observer ici, ce sont des comportements que votre enfant n'a pas l'habitude de manifester. Il est certain que l'entrée à l'école peut provoquer des petits déséquilibres, mais quand ces malaises deviennent plus importants, il faut se poser des questions.

Les problèmes de développement

• troubles de langage, de mémoire, d'audition, de vision;
• difficultés de concentration, d'attention, de motricité fine ou globale.

Ces problèmes sont plus difficiles à déceler, surtout si votre enfant est un aîné et que vous n'avez pas de point de repère. On ne vous demande pas de faire un diagnostic et il n'est pas question de paniquer! L'important, c'est de prendre le temps d'observer votre enfant, de le regarder, de communiquer avec lui pour mieux le connaître.

Les difficultés et les troubles d'apprentissage : c’est quoi au juste ?

Il faut savoir qu'il y a une différence entre des « difficultés » d'apprentissage et des « troubles » d'apprentissage.

Les difficultés d'apprentissage

Les difficultés d'apprentissage peuvent être passagères et ne sont pas reliées à l'intelligence de l'enfant. Elles se manifestent par un retard, un déséquilibre ponctuel dans les apprentissages:

• des problèmes de concentration (distrait, lunatique);
• des difficultés en lecture, en écriture, en mathématiques;
• des problèmes de comportement (agressivité, tristesse)

Les difficultés d'apprentissage sont souvent reliées à différents facteurs: déménagement, divorce, décès ou maladie d'un parent, relations difficiles avec la famille ou avec l'enseignant, immaturité (dérogation scolaire), absentéisme, méthode d'enseignement, etc.

Si on dépiste assez tôt les élèves qui ont des difficultés d'apprentissage, on peut rapidement intervenir sans qu'il n'y ait de conséquences graves. Mais si on n'agit pas rapidement, les échecs s'accumuleront et le jeune perdra sa motivation et sa confiance en lui; il développera alors des problèmes de comportement et d'adaptation avec d'importants retards qui l'excluront du programme scolaire régulier.

Les troubles d’apprentissage

Les troubles d'apprentissage ne sont pas non plus reliés à l'intelligence de l'enfant, mais sont généralement permanents. Ils sont causés par un ensemble de difficultés persistantes dans un ou plusieurs processus nécessaires au développement et à une carence dans le traitement de l'information. Ces troubles se manifestent aux niveaux de:

• l'attention, la mémoire, le raisonnement;
• la coordination, la communication, l'habileté à lire et à écrire;
• la conceptualisation, la sociabilité et la maturité affective.

Voici quelques exemples de troubles diagnostiqués chez des élèves du primaire: l'hyperactivité, la dyslexie, la dysorthographie, le trouble déficitaire de l'attention.

Ces élèves ne pourront suivre un programme scolaire régulier et adapté qu'à la condition d'être repérés très tôt. C'est pourquoi il est important de demander les services auxquels vous avez droit afin d'établir un plan d'intervention personnalisé pour votre enfant.

Ce qu’il faut faire, si vous avez des doutes

1. Encourager votre enfant

Si votre enfant éprouve des difficultés, il a surtout besoin d'être accompagné et supporté. S'il est en situation d’échec, prenez le temps de l'écouter.

Quand Xavier était en 1re année, il préférait jouer au hockey et courir que de s'arrêter pour lire. Il nous disait que son corps était meilleur que son intelligence et il avait même réussi à nous convaincre qu'il serait toujours une poche en lecture. Nous l'avons encouragé à jouer au hockey plus souvent; il est devenu bon à quelque chose, et quand son enseignante lui a proposé de faire une recherche sur l'histoire du hockey, il a déployé joyeusement ce qu'il fallait pour lire et écrire!

2. Vous confier à quelqu'un

Parler à votre conjoint ou à une personne qui connaît bien votre enfant et votre famille, vous permettra de vérifier vos observations et de préciser les différentes circonstances où se manifestent les comportements inquiétants.

3. Une visite chez le médecin

Faire faire le bilan physique de votre enfant est souhaitable. Posez toutes les questions relatives à son développement physique: l'audition, la vision, les réflexes et la motricité. Notez les questions qui vous tracassent pour ne pas les oublier lors de la visite chez le médecin.

4. Une rencontre avec l'enseignant

Demander une rencontre avec l'enseignant le plus tôt possible. Si c'est difficile à court terme, un entretien téléphonique pourrait vous rassurer. Mais ne restez pas dans le doute. L'enseignant a besoin de votre collaboration si votre enfant éprouve des difficultés. Il pourra déjà vous proposer des moyens pour l'aider à la maison et demander plus rapidement les ressources nécessaires pour procéder à une évaluation complète.

5. Une rencontre avec le directeur

Si vous estimez que votre enfant a besoin d'une aide particulière, le directeur devrait avoir plus de disponibilité pour vous parler des différents services offerts à l'école. Il est d'ailleurs de son devoir de vous assister dans votre démarche. Faites-lui part de vos préoccupations et assurez-le de votre collaboration.

6. Une rencontre avec le comité d'école

Le comité d'école est formé de parents d'élèves de l'école. Le comité d'école a un pouvoir décisionnel. Si vous n'obtenez pas de réponses à vos questions, ces parents sont en mesure de vous proposer des solutions. Dans ma pratique, j'ai aidé des parents qui avaient des problèmes à obtenir la collaboration de l'enseignant et même la collaboration de l'école. Ce scénario est malheureusement plus fréquent qu'on ne l'imagine, le système est rempli d'embûches; il s'agit de l'éducation de votre enfant et de son avenir.
Fin

Source
http://www.aqeta.qc.ca/francais/generale/depistag.htm

Pour en savoir plus
http://www.ldac-taac.ca/InDepth/background_signs-f.asp

http://www.ldac-taac.ca/InDepth/background_info-f.asp

vendredi, septembre 15, 2006

Dix conseils pour vivre en harmonie avec votre adolescent

Début La vie des adolescents est un tourbillon de conflits et de changements sur les plans physique, émotif et social. Ils vivent de nouveaux sentiments, sont confrontés à de nouveaux défis et essaient de se tailler une place dans le monde qui les entoure. Ils veulent tous être indépendants, mais ils ont besoin de parents pour payer leurs factures, leur prêter l’auto et voir à leurs besoins fondamentaux, comme la nourriture et l’hébergement, sans oublier les jeans haute-couture.

Vivre avec un adolescent n’est pas de tout repos; c’est comme prendre place dans le premier banc des plus hautes et plus longues montagnes russes. Une minute vous débordez de fierté pour votre adolescent, puis quelques secondes plus tard vous lui reprochez la vaisselle sale dans l’évier et le réservoir d’essence vide. Comment faire pour vivre en harmonie avec votre adolescent?

Voici dix conseils pratiques :

1. Rappelez-vous votre adolescence

Essayez de vous souvenir de votre propre adolescence. Quels étaient vos impressions concernant la mode? Quelles étaient vos plus grandes craintes? Comment avez-vous manifesté votre esprit de rébellion? Vos souvenirs d’adolescence vous aideront à comprendre ce que vit votre adolescent et à favoriser la communication. Vous pourrez plus facilement ressentir le bouleversement que vit votre adolescent sur le plan des émotions et des hormones et faire preuve de plus de sensibilité, d’acceptation et de compréhension.

2. Passez du temps avec votre adolescent

Qu’ils le montrent ou non, les adolescents ont besoin du soutien et de l’acceptation de leurs parents. Les parents et les adolescents ont souvent des horaires surchargés et ont de la difficulté à se réserver du temps ensemble. Mais en montrant à votre adolescent que vous êtes disponible pour lui, vous lui démontrez que vous vous intéressez à sa vie et que vous l’appuyez inconditionnellement.

Établissez toutes les semaines une soirée familiale où tous les membres se réunissent et discutent de leur journée. Ou organisez une « sortie régulière » au restaurant et au cinéma pour vous et votre adolescent. Vous pouvez aussi vous inscrire à un cours qui vous intéresse tous les deux ou faire du bénévolat ensemble. Quelle que soit l’activité que vous choisirez, ce qui est importe avant tout c’est que vous vous amusiez ensemble.

3. Soyez à l’écoute!

Savoir écouter est l’une des qualités les plus importantes d’un parent. Votre adolescent doit avoir l’impression que vous écoutez ses opinions, et qu’il peut compter sur vous s’il a besoin d’aide.
En prenant le temps d’écouter ce qu’il a à vous dire, vous aurez une plus grande influence dans sa vie. Vous saurez ce qui se passe à l’école et avec ses amis, ainsi que les défis auxquels il fait face. Il suffit de l’écouter et de ne pas le juger. Montrez lui que vous vous intéressez à toutes les dimensions de sa vie et que vous respectez ses idées. Vous découvrirez peut-être qu’il commencera même à vous écouter!

4. N’évitez pas les sujets difficiles

La drogue, les rapports sexuels, l’alcool, la violence : voilà quelques-unes des pressions auxquelles les jeunes font face. Vous vous sentez peut-être mal à l’aise d’aborder ces sujets, mais la protection de votre adolescent passe avant la gêne. Les ados doivent connaître les faits concernant ces questions. Vous devez aussi leur communiquer vos valeurs et croyances familiales et leur expliquer le comportement que vous vous attendez d’eux.

Il se peut que vous ne sachiez pas comment réagir si votre adolescent vous pose soudainement des questions sur les condoms ou vous demande si vous avez déjà fumé de la marijuana. Soyez franc et compréhensif. Si vous ne connaissez pas la réponse, dites-leur et ensuite renseignez-vous!

Ne juger pas votre adolescent et ne le critiquer pas s’il exprime des pensées ou des sentiments à caractère sexuel. Que vous l’acceptiez ou non, il est en voie de devenir un adulte et doit avoir des renseignements exacts pour pouvoir faire des choix éclairés à l’avenir.

5. Renégocier les responsabilités et privilèges

Les adolescents ont besoin de règles à suivre. Mais il est important de renégocier leurs responsabilités et privilèges à mesure qu’ils grandissent. En changeant les règles et les tâches pour que celles-ci correspondent davantage à leur âge, vous leur transmettez un message de confiance et de respect.
N’oubliez pas d’inclure votre adolescent dans ces renégociations, d’écouter ses opinions et de trouver un terrain d’entente qui plaît à tout le monde.

6. Soyez un modèle à émuler et affichez vos valeurs

Il est important de vous afficher en tant que modèle pour votre adolescent et de lui transmettre vos valeurs.
Par exemple, en mangeant des repas santé et en acceptant votre corps, vous aurez une plus grande influence sur l’image de soi de votre fille que les vidéos et les revues. Il en est de même pour votre réaction au stress, votre aptitude à contrôler votre colère et votre attitude face à l’alcool et la drogue.

7. Choisissez vos batailles

Les cheveux verts, la chambre à coucher en désordre, les heures de rentrée dépassées. La liste des batailles peut être longue. Vous croyez parfois que votre adolescent fait tout pour vous taper sur les nerfs! La meilleure solution est de choisir vos batailles.

En critiquant les détails, vous pouvez finir par créer une atmosphère de bisbille constante et des sentiments négatifs entre vous et votre ado. Conservez votre énergie (et santé mentale) pour discuter des sujets vraiment importants : drogue, rendement scolaire, comportement sexuel responsable et autres valeurs. Si vous choisissez bien vos batailles, votre adolescent est plus susceptible de vous écouter lorsque vous aborderez des questions importantes.

8. Accueillez leurs amis dans votre foyer

Votre adolescent passe sans doute plus de temps avec ses amis qu’avec vous. Pour vous tenir à l’affût de ce qui se passe dans sa vie, faites en sorte que votre foyer soit un milieu accueillant pour ses amis.

En permettant à votre adolescent d’inviter des amis pour regarder des films ou jouer des jeux vidéo, vous montrez que vous vous intéressez à sa vie. De plus, vous aurez l’esprit en paix parce que vous savez où il est, ce qu’il fait et qui il fréquente. Cela vous permet aussi d’apprendre à mieux connaître ses amis.

9. Discutez avec d’autres adultes

Parlez à d’autres parents et partagez vos expériences afin de vous aider à mieux composer avec les émotions et les problèmes de l’adolescence. Discutez des conflits familiaux et tentez de trouver des solutions innovatrices. Parfois il suffit de savoir qu’on n’est pas seul à vivre la crise d’adolescence.
Communiquez aussi avec les professeurs de votre adolescent. Ils pourront vous dire s’il éprouve des problèmes à l’école et prévenir tout choc lorsque vous recevrez son rapport scolaire.

10. Montrez-leur que vous les aimez

Finalement, tentez quotidiennement de trouver des raisons pour leur faire des compliments et de souligner leurs exploits, qu’ils soient petits ou grands. Placez des notes sur le frigo ou dans leur sac à dos pour leur dire que vous les aimez et n’ayez pas peur de poser des gestes d’affection. En leur donnant des caresses, des bisous et même une bonne poignée de main, vous leur montrez que, même si leur vie change, votre amour lui demeurera pour toujours.
Fin

Source
http://www.familyserviceseap.com/_files/solutions_
newsletters/bulletin31.pdf#search=%22adolescence
%20et%20conseils%20aux%20parents%22

vendredi, septembre 08, 2006

L'adolescence métamorphose l'enfant en adulte.

Début

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L'adolescence est une période de la vie où l'on apprend à devenir autonome. Progressivement, on prend ses distances face à ses relations familiales, tout en cherchant des points de repère qui permettent de devenir adulte, notamment en voyant agir et réagir ses parents.

Les parents ont toujours aidé leur enfant, depuis qu'il est tout petit, à faire face à toutes les situations. Mais à l'adolescence, il peut sembler ne plus avoir besoin de leur aide. Contrairement à ce qu'il montre, il a plus que jamais besoin d'eux, afin d'y voir clair dans sa vie. Mais ils doivent passer du rôle de contrôleur et protecteur à celui de guide et confident, afin de l'aider à prendre ses propres décisions.

Bien qu'il ait toujours besoin d'amour, d'ouverture d'esprit et de compréhension, il a aussi besoin de se mesurer et de prouver au monde adulte ses capacités en apprenant la discipline et le contrôle de soi. Les conflits font partie intégrante du processus du développement personnel. Ils sont même nécessaires car c'est à travers eux qu'il apprend à se connaître et qu'il évolue.

Les parents doivent savoir que :

• l'adolescent a besoin de trouver sa propre voie pour devenir adulte
• l'adolescent a besoin de faire ses propres expériences
• il est normal que l'adolescent se détache de ses parents. C'est une étape importante de son développement personnel qui n’est pas dirigée contre ses parents
• si l'adolescent se mesure à ses parents c'est qu'il cherche ses propres limites
• il faut être tolérant tout en posant des limites permettant a l'adolescent de se situer
• l'adolescent a besoin de ses parents, même s'ils ne le montre pas.
L'adolescence se déroule en 3 étapes. Elles illustrent l'évolution normale de la majorité des adolescents. Les comportements atypiques ne sont pas présentés ici.

Pré-adolescence (Filles 11-12 ans - Garçons 12-13 ans)

Une période de stress pour le jeune qui vit de profonds changements physiques et hormonaux. Il ressent aussi les pressions exercées par l'école et la famille qui lui demandent d'être plus responsable et indépendant.

Par réaction, il se montre hypersensible. Son humeur change d'un extrême à l'autre. Il recherche souvent la compagnie d'un ami du même sexe, à la fois compagnon de jeu et confident.
Son détachement vis-à-vis de ses parents est son premier signe d'indépendance. C'est pourquoi il est moins à l'aise dans ses contacts avec eux.

Durant cette période, il risque d'avoir de premières expériences avec des produits psychoactifs. Même s'il en ressent de la peur, sa curiosité est alors la plus forte.

Premières années d'adolescence (Filles 13-15 ans - Garçons 14-16 ans)

En raison des nombreux changements physiques qu'il subit, l'adolescent est très préoccupé par son apparence.

Il ressent aussi un manque de confiance en lui et ne se croit pas à la hauteur des attentes de son entourage. Ces sentiments le rendent soit timide et peu sûr de lui, soit agressif ou provocant car il cache sa gêne. Pour se sécuriser, il se cherche des idoles qui lui servent de modèles dans sa façon de penser ou d'agir.

C'est la période d'appartenance à un groupe (une bande) constitué de jeunes du même sexe. Comme il n'est pas encore assez fort pour s'affirmer et pour se sécuriser, il adopte les comportements des autres membres : même habillement, même musique, mêmes loisirs.
Ayant besoin de se faire accepter, il est plus influençable face aux pressions de ses leaders. Conditionné par son groupe, il peut expérimenter différents produits psychoactifs.
En conséquence, il s'oppose souvent à ses parents et critique tout ce qui l'entoure

Dernières années d'adolescence (Filles 16 ans - Garçons 17 ans)

Durant cette période, les goûts et les intérêts de l'adolescent se définissent mieux. Il est moins influençable et plus responsable.
Il se préoccupe moins de ce que peut penser son groupe.
Ses relations avec les parents sont meilleures.
À ce stade, il a tendance à se prononcer lui-même sur la consommation de produits psychoactifs.
Fin

Source
http://www.raidblue.ch/F/parents_1.asp

jeudi, septembre 07, 2006

Après l'école, le travail à la maison

Début

Le but de ce texte est de proposer aux parents divers moyens pour les habiliter à superviser, de manière plus efficace, la période des devoirs et des leçons.
Le rôle des parents est important. Si le premier rôle en est un de supervision, le second en est un d’intérêt face à la vie scolaire de leurs enfants.
S’asseoir avec son enfant et lui expliquer le pourquoi des devoirs et des leçons. S’il en comprend l’importance, il sera peut-être plus motivé. Il sera peut-être plus réceptif à améliorer ses techniques d’étude ou de travail

Motivation

Comment motiver son enfant?

● En démontrant de l’intérêt pour l’école.
● En l’encourageant, en le félicitant pour ses moindres progrès, en stimulant son développement.
● En ayant, avec lui, un contact calme et détendu.
● En parlant positivement de l’école.
● En se servant de tableaux de renforcement positifs.
● En éliminant tout langage négatif de la part de son enfant.

Organisation

● Habituer son enfant à débuter sa période de travaux scolaires par quelques respirations profondes, ça calme et oxygène le cerveau.
● S’assurer de comprendre et de savoir ce que son enfant a à faire et à étudier chaque soir.
● L’habituer à travailler aux mêmes heures à tous les soirs (créer une routine).
● Bâtir un horaire de travail avec lui afin qu’il puisse visualiser qu’il aura amplement le temps de faire autres choses dans sa soirée.
● L’enfant doit travailler dans un endroit calme, aéré et bien éclairé avec tout le matériel nécessaire.
● Éviter toutes distractions au moment de la période de travail. L’enfant peut débuter par ce qu’il aime le moins.
Discipline
● Éviter le piège de trop aider l’enfant et vouloir tout faire à sa place en corrigeant certaines erreurs. C’est lui rendre un mauvais service et cela peut retarder ses apprentissages.
●Voir son enfant tel qu’il est et être honnête; ne pas encourager la demi-mesure.
● Ne pas se gêner pour faire recommencer un travail bâclé ou mal exécuté ou, encore, une leçon mal étudiée.
● Éviter les longues périodes de télé.
● Vérifier le genre d’émissions qu’il regarde.

Étude

Observer votre enfant dans sa manière d’étudier… Comment aborde-t-il son travail? Est-il concentré? A-t-il constamment besoin d’aide?

● Votre enfant doit savoir comment bien utiliser son agenda et en connaître le contenu ainsi que l’importance.
● Votre enfant doit pratiquer une étude active, varier ses méthodes d’étude. Il doit se créer des habitudes mentales pour l’aider à retenir ce qu’il étudie.
● L’étude ne devrait pas se faire immédiatement après le repas.
● Pour améliorer sa compréhension en lecture, il serait bon d’habituer votre enfant à se faire des petits résumés de ce qu’il vient de lire.
● Félicitez-le de ses résultats et encouragez-le à persévérer.
● Aidez votre enfant à bien planifier et préparer ses examens au moins deux semaines avant le début des examens… ne pas attendre à la dernière minute.

Robert Darche et Jean Bourque
Fin

Source
http://www.petitmonde.com/iDoc/Article.asp?id=109

Voici trois sites très intéressants, je vous invite très fortement à les visiter

http://perso.orange.fr/valentin-dinet/metod.html

http://patriciapicknell.csdcso.on.ca/AiderEnfant.asp

http://www.webdlambert.com/decrochage.html

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