vendredi, janvier 13, 2006

L'enfant et le jeu


Début
Le jeu est une activité indispensable au développement psychique et physique d'un enfant. En ce sens, c'est une activité qui doit être prise très au sérieux par les parents et les éducateurs qui souhaitent le développement harmonieux de la personnalité de leur enfant.

Quelle définition donner au jeu ?

On peut appeler "jeu" toute activité dont le seul objectif est le plaisir. Le jeu va aider le tout-petit à accéder au "je". L'enfant va utiliser le jeu pour faire comme s'il était indépendant et il va devenir ainsi peu à peu indépendant. Le jeu va lui permettre de s'affirmer en tant qu'individu, il va jouer à son autonomie et il va apprendre ainsi à devenir autonome.

Le jeu de la petite enfance (0 à 2 ans)
Le jeu commence dès les premiers mois :

- Jeu avec les parties du corps, les pieds, les mains.

- Jeu avec les hochets en tous genres, les tapis d'éveil. Le bébé en manipulant ces objets, en les triturant, en les mordillant, en les jetant, prend conscience de son propre corps et de la réalité extérieure. Il commence à classer le monde en deux catégories, le Moi et le non-Moi.

- Jeu avec les doudous, les peluches qui vont être traînés en tous lieux pour aider l'enfant à mieux appréhender les situations inconnues. C'est la fonction de l'objet appelé "transitionnel" par les psychologues qui va rassurer l'enfant et lui faciliter la séparation d'avec ses parents à la crèche ou à l'école maternelle.

- Jeu du "coucou" qui permet à l'enfant d'entrer en contact avec les personnes qui s'occupent de lui. Les premiers fous rires lorsque le papa ou la maman se cache sous un drap, une couverture. Le plaisir est pris à la fois par la répétition de l'action qui permet d'anticiper le plaisir, mais il réside aussi dans l'inversion des rôles quand le bébé est invité à se cacher à son tour et disparaître au regard de maman ou de papa. Ces jeux d'apparition et de disparition de personnes ou d'objets vont ouvrir la voie à la mentalisation. L'objet ou la personne disparue peuvent ainsi rester présentes dans la pensée et ce qui permet de supporter l'absence. Le processus psychique en jeu ouvre ainsi la voie au langage qui permet de nommer l'objet absent. C'est la porte d'accès à la fonction supérieure de l'intelligence : l'accès à la fonction symbolique.

- Le jeu des routines, jeu de "la petite bête qui monte", du "dada sur mon cheval", jeu répété attendu, sollicité, premières interactions "gratuites" c'est-à-dire sans nécessité de nourrissage ou de soins avec l'adulte.

- vers 18 mois, les jeux autour du miroir contribuent à la reconnaissance de soi. Ils sont source de plaisir, avec ou sans la participation de l'adulte. L'enfant prend conscience de son corps, de son individualité. Lacan parle du "stade du miroir" comme un moment très important dans le développement psychique de l'enfant puisqu'il prend conscience de son individualité avec jubilation.

Le jeu des premières années (2 à 6 ans)

- Tous les jeux du faire-semblant qui sont justement le champ d'exercice de la fonction symbolique : faire semblant d'être pompier, le roi, le soldat, la reine, le papa, la maman etc... Ils sont peut-être le symbole même du jeu enfantin : " je serais la reine et tu serais le roi". L'enfant joue au théâtre de la vie et se met en scène pour mieux se préparer à son rôle d'adulte.

-Jeux de peinture, dessins, qui permettent aussi de laisser une trace écrite et de développer aussi l'axe symbolique.

- Les jeux autour de la maîtrise du corps : jeux qui permettent à l'enfant de s'exercer à tous les mouvements possibles : la course, le saut, l'équilibre. Les jeux de plein air, les jeux des toboggans, des poutres, de ballon. Attraper, lancer, faire rouler, traîner, tirer, etc...Ce sont des jeux essentiels au développement psychique de l'enfant. Le développement de l'intelligence et du corps sont ici étroitement associés. L'un ne pourrait se faire sans l'autre.

- Jeux avec l'eau : transvaser, remplir, verser, éclabousser, boucher etc...

- Jeux avec la pâte à modeler pour dire des choses avec ses doigts pour exercer son imaginaire, maîtriser la matière, déployer sans risque ses fantasmes.

- Les chants, les comptines, les jeux musicaux éveillent l'attention, sollicitent l'écoute, affinent la discrimination auditive qui va aider à l'acquisition du langage oral et même du langage écrit.

- Jeux qui permettent de s'affirmer en tant qu'individu sexué : dès l'âge de 20 mois, le jouet choisi est fonction du sexe de l'enfant. Le jouet devient alors l'emblème de son sexe tout autant que le support du jeu. Le garçon s'approprie la voiture, la fille la poupée. Ce qui n'interdit ni à l'un ni à l'autre d'expérimenter de temps à autre les jouets de l'autre sexe.

Le jeu guerrier

Quelle doit-être l'attitude du parent ou de l'éducateur face au problème de l'achat du jouet guerrier ?

Le jouet guerrier répond aux fonctions classiques de tout jouet : Il permet au petit garçon d'ouvrir une aire de fantasme où il va donner libre cours à son imaginaire ; il lui permet aussi d'imiter l'adulte et de s'affirmer fantasmatiquement comme un petit adulte mâle en réduction. C'est pour cela que le jouet guerrier sera hélas plus "à la mode" dans les pays ou les enfants vivent des faits de guerre.

Si les parents s'avisent d'interdire avec autoritarisme le jeu guerrier, cela n'empêchera pas l'enfant qui a envie de s'exprimer ainsi d'utiliser toutes sortes d'objets pour simuler une arme.

L'achat du jeu guerrier est lié à la position idéologique des parents vis à vis des problèmes qui surgissent entre les différents pays. Quoi qu'il en soit , le jouet étant l'outil médiateur qui permet d'exprimer son fantasme, le jouet guerrier qui ne ressemble que de très loin à une vraie arme correspond davantage à cette fonction. Il faut laisser les jouets très réalistes qui copient vraiment la réalité aux amateurs spécialisés de modèles réduits.

En tout état de causes, l'adulte doit toujours avoir un œil sur les jeux de l'enfant. Modérer par exemple l'activité quand elle devient trop répétitive, qu'elle devient la source d'une trop grande excitabilité (avec les figurines ou les panoplies) ou qu'elle se développe au détriment d'autres activités (sur les consoles de jeu qui simulent la guerre notamment).

Le jeu des 6 -12 ans : jeux de la socialisation

A cet âge là, c'est le jeu avec ses pairs que l'enfant apprécie surtout. Ils se caractérisent le plus souvent par des règles de jeu qui sont une préfiguration de ce que sera la vie en société avec ses règles, ses contraintes et ses satisfactions. Ce sont en conséquence les jeux éducatifs par excellence puisque ils démontrent à l'enfant le bien fondé de la loi.

C'est l'âge de l'initiation aux jeux sportifs qui sont la copie, adaptée à l'âge, des sports pratiqués par l'adulte.

C'est aussi l'âge des jeux de société qui sont également prises par les adultes et qui permettent de se mesurer, en famille, aux parents.

Dans nos sociétés, les jeux vidéo prennent une place grandissante. Certains parents s'interrogent sur le bienfait ou le danger de ces jeux. Si l'enfant les utilise pour s'isoler de la réalité extérieure, ils peuvent alors révéler la difficulté pour l'enfant à établir des liens sociaux. Dans ce cas, les jeux vidéo ont mis à jour un symptôme dont il faut s'occuper. Mais dans la plupart des cas, l'enfant invite ses copains à essayer son nouveau jeu et lui-même est invité. Les enfants discutent de ces jeux ou les échangent et si l'adulte veille à ce que ces jeux n'empiètent pas sur le temps consacré à d'autres activités, si les parents posent certaines limites,
ils peuvent au contraire faire du lien et contribuer à la socialisation.

Les jeux des premières années ne sont pas abandonnés pour autant : ils sont soit adaptés aux possibilités grandissantes de l'enfant, pour les activités artistiques notamment, soit repris tels quels, et constituent alors un espace de régression nécessaire : le doudou, les poupées, les peluches sont souvent conservés bien au delà de ce qu'il est permis dans les manuels de psychologie !

Les jeux symboliques sont aussi largement privilégiés. L'enfant s'y exerce avec délectation comme pour une répétition générale de ce qu'il sera à l'âge adulte. Pouvoir extrême : l'erreur est autorisée, il peut donc changer de rôle à volonté et il pressent que la vie ne lui accordera pas tant de liberté.

Le jeu est donc une nécessité vitale dans le développement d'un enfant. Le rôle de l'adulte qui présente ces jeux, les accompagne, les surveille, et accorde une part d'autonomie est également capital. Le jeu peut aussi aider l'adulte à devenir parent. C'est ce qui est recherché dans les ludothèques où les parents peuvent, en accompagnant leur enfant, rencontrer d'autres parents, se rassurer auprès des autres lorsqu'ils se trouvent sans réponse devant des problèmes éducatifs.

Fin

Références

http://perso.wanadoo.fr/genevieve.cavaye/le_jeu_et_l'enfant.htm

http://perso.wanadoo.fr/genevieve.cavaye/limites.htm

mardi, janvier 10, 2006

Gérer l'écoute de la télévision à la maison

Début

Écouter la télé devrait être amusant et relaxant pour les enfants et les adultes. Trop souvent, toutefois, c'est une source de conflits familiaux.

Interdire la télé n'est pas une solution à vos inquiétudes. Apprenez plutôt à gérer les heures d'écoute et le type d'émissions que regardent vos enfants.

Supervisez les habitudes télévisuelles de votre famille en appliquant ces stratégies :

• Commencez quand vos enfants sont jeunes. Il est sage de développer de bonnes habitudes d'écoute avant que vos enfants n'aillent à l'école. Il vous sera plus difficile d'imposer des restrictions ou d'influencer leurs goûts lorsqu'ils auront vieilli.

• Limitez les heures passées à écouter la télé, particulièrement les soirs de semaine. Assurez-vous que vos enfants s'intéressent à d'autres activités comme les sports, divers passe-temps, ou qu'ils jouent à l'extérieur.

• Surveillez ce que regardent vos enfants. Aussi souvent que possible, écoutez les émissions avec eux et discutez du contenu.

• Les jeunes enfants risquent davantage d'adopter un comportement violent après avoir été témoins de scènes de violence à la télé – particulièrement dans les dessins animés. Vous devriez restreindre leur exposition à de telles émissions et surveiller leur comportement après qu'ils en aient écouté une.

• Les enfants calquent les habitudes de leurs parents. Par conséquent, jetez un regard critique sur vos propres habitudes télévisuelles et modifiez-les au besoin.

• Encouragez vos enfants à écouter des émissions sur des thèmes variés : les sports, la nature, les sciences, les arts, la musique et l'histoire. Il existe d'excellentes émissions qui renseignent sur le monde de manière intéressante et amusante.

• Choisissez le meilleur endroit pour installer votre téléviseur. Quand vos enfants sont petits, appliquez le vieil adage « loin des yeux, loin du cœur » et placez le poste dans une pièce éloignée de l'endroit où votre famille a l'habitude de se réunir, afin qu'ils l'oublient de temps en temps. Lorsque vos enfants grandissent, optez pour un endroit où vous pourrez aisément surveiller. Ne placez jamais un téléviseur dans la chambre de vos enfants.

• Ne laissez pas la télé allumée lorsque vous ne la regardez pas. N'allumez que pour regarder une émission et éteignez lorsque celle-ci prend fin. Votre enfant percevra ainsi l'écoute de la télévision comme un événement spécial.

• Quand les amis de vos enfants leur rendent visite, insistez pour qu'ils aient une période sans télé.

• N'hésitez pas à interdire l'écoute de certaines émissions, même quand les amis de vos enfants ont la permission de les regarder. C'est votre droit de protéger vos enfants de contenus inappropriés, et ceux-ci accepteront d'autant mieux vos inquiétudes s'ils les considèrent comme une preuve d'affection.

• Assurez-vous que vos enfants savent qu'ils peuvent dire non aux émissions qui leur font peur lorsqu'ils sont en visite.

• Informez les parents des amis de vos enfants de vos règles télévisuelles. Il est difficile de contrôler ce que vos enfants écoutent ailleurs, mais si les parents en discutent entre eux, les enfants seront mieux protégés des contenus inappropriés.

• Assurez-vous que votre gardienne connaît et respecte vos règles télévisuelles.

• Essayez de vous passer de télé pendant quelques jours. Cela vous aidera à réévaluer la place qu'elle occupe dans votre vie familiale. Vous pouvez également vous joindre aux milliers de personnes qui observent la Semaine sans télé.

• Familiarisez-vous avec les systèmes de codification canadiens et américain en consultant la section Comprendre le système de classement de la télévision.

• Si votre télé est pourvue d'une puce antiviolence, servez-vous-en pour contrôler l'accès de vos enfants à certaines émissions. La plupart des nouveaux téléviseurs sont équipés d'une telle puce, laquelle permet de bloquer l'accès à des émissions en fonction du système de codification. Cependant, tous ne fonctionnent pas avec les systèmes canadiens et américains. Assurez-vous que l'appareil que vous achetez peut fonctionner avec les trois systèmes.

Fin

Source

http://www.media-awareness.ca/francais/parents/television/gerer_ecoute_tele.cfm

samedi, janvier 07, 2006

L’estime de soi, comment aider votre enfant à l’acquérir ?

Début

L’estime de soi est la valeur que nous nous accordons. Elle est fondée sur la perception que nous avons de nous et sur la confiance en notre capacité à être aimé, en nos compétences et en notre individualité.

Les enfants, tout comme les adultes, tirent profit des bonnes relations, des expériences vécues et de la pensée positive. Bon nombre des étapes nécessaires au développement de l’estime de soi de vos enfants seront également utiles au développement et au maintien de la vôtre.

En tant que parent, vous avez la plus grande influence sur le développement de vos enfants et de leur sentiment de valeur personnelle. Vous êtes leur principal éducateur et le plus important. Leur estime de soi est influencée davantage par les relations qu’ils établissent avec les autres membres de la famille, leurs professeurs, leurs amis et d’autres adultes.

Une bonne estime de soi signifie
:

• avoir une bonne opinion de soi,
• avoir confiance en sa valeur personnelle,
• avoir une attitude positive,
• être satisfait de soi la plupart du temps,
• se fixer des objectifs réalistes.

L'amour et l'acceptation

Montrer aux enfants qu’ils sont aimés et acceptés simplement parce qu’ils existent, constitue la première et la plus importante étape du développement d’une saine estime de soi. Les enfants ont besoin de savoir qu’ils sont dignes de l’amour de leurs parents, les adultes les plus importants pour eux, et ce, même s’ils se conduisent mal par moment.

N’oubliez pas:

• de les aimer inconditionnellement;
• de démontrer votre amour et votre acceptation par votre affection, votre attention et votre souci à leur égard;
• de passer du temps avec eux : jouer, travailler et relaxer ensemble;
• de leur montrer que vous les appréciez en les embrassant;
• de les féliciter pour leurs bons coups et de leur dire que vous les aimez.

Un sentiment d'appartenance

Les enfants ont besoin de savoir qu’ils sont importants. Lorsqu’ils se sentent acceptés et aimés par les personnes importantes pour eux, ils se sentent également à l’aise et en sécurité et sont disposés à communiquer. S’ils se sentent respectés et en sécurité au sein de leur famille, il sera plus facile pour eux de se faire des amis.

Afin d’aider vos enfants à développer un sentiment d’appartenance, vous pouvez :

• Les aider à établir de bonnes relations au sein de la famille et de la collectivité.
• Les encourager à être fiers de leur origine ethnique et de leur héritage culturel.
• Conserver à la maison des souvenirs d’activités familiales (albums de photos, vidéos, etc.).

Sécurité et sûreté

Pour que les enfants puissent se sentir à l’aise et en sécurité, il est nécessaire de combler leurs besoins de base. Le sentiment de sécurité et de sûreté leur permet de franchir l’étape suivante : essayer de nouvelles choses et apprendre à se connaître.
Lorsque les enfants se sentent en sécurité, ils sont moins susceptibles d’avoir peur des échecs et sont plus enclins à essayer à nouveau s’ils échouent à la première tentative. Ainsi, ils pourront réussir.

En tant que parents, vous devriez :

• leur fournir un environnement physique sécuritaire;
• établir des règles et des limites claires et vous assurer que celles-ci sont respectées;
• avoir des attentes réalistes;
• les encourager à se dégager des pressions négatives.

La confiance

Un environnement stable sur lequel il est possible de compter donne un sentiment de sécurité aux enfants. Il est important pour eux d’apprendre que leurs actions ont des conséquences. Le fait de savoir qu’ils peuvent se fier sur votre stabilité et sur votre aide au besoin leur permet de comprendre qu’ils peuvent vous faire confiance et que vous pouvez également avoir confiance en eux.

Pour établir ce climat de confiance, vous devez :

• être consistant afin qu’ils sachent à quoi s’attendre;
• assurer la cohérence de ce que vous communiquez, verbalement et par vos actions
• être franc quant à vos sentiments envers vous et vos enfants;
• traiter chaque enfant de façon juste.

Le respect

Les enfants développeront le respect de soi et des autres s’ils sentent que ce qu’ils pensent, ressentent et font est important. Si vous les découragez ou si vous vous moquez d’eux, ils se sentiront inutiles. Si les critiques ou les punitions sont trop sévères, elles nuiront au développement de leur estime de soi. En laissant vos enfants exprimer leurs sentiments, ceux-ci apprendront à respecter les sentiments des autres. Si vous leur montrez la bonne manière d’exprimer leurs sentiments, ils apprendront à développer des relations enrichissantes.

Dans tous vos rapports avec vos enfants, n’oubliez pas :

• d’accepter ce qu’ils ressentent et ce, même si leurs sentiments sont différents des vôtres;
• de montrer que vous respectez leurs sentiments, leurs croyances, leurs actions et leur individualité en les écoutant en manifestant un intérêt sincère;
• d’utiliser des mots comme « Je trouve que » ou « Je crois que » plutôt que « Tu es » lorsque vous devez expliquer à vos enfants que ce qu’ils font est mal.

Avoir le sentiment d’être spécial

Nous avons tous des qualités qui nous différencient. Il est important d’aider vos enfants à découvrir leurs qualités et leurs talents. Une fois qu’ils ont découvert ce qui les particularise, ils doivent apprendre à reconnaître la valeur de leurs forces personnelles. N’oubliez pas d’enseigner à vos enfants que se sentir spécial ne veut pas dire se croire meilleur que les autres. Il s’agit plutôt de reconnaître leur propre individualité d’une manière positive.

Vous devez encourager vos enfants à :

• apprécier leur individualité;
• être optimistes;
• être d’humeur agréable (n’oubliez pas de donner l’exemple);
• expérimenter à leur façon;
• comprendre que faire de son mieux est plus important que de gagner.

La confiance

Il est extrêmement important de donner son appui et son approbation aux enfants. Les enfants qui ont confiance en eux et en leurs capacités sont plus aptes à mener une vie adulte heureuse et productive. Apprenez-leurs à mettre leurs erreurs à profit, à travailler pour atteindre un objectif et à être fiers de leurs réussites.

Vous devez :

• les encourager à affronter leurs difficultés et à prendre des risques;
• leur montrer comment prendre des décisions et se fixer des objectifs;
• leur manifester votre confiance en eux et en leurs capacités;
• leur fournir des occasions de prendre la responsabilité de leurs actions;
• les aider à reconnaître qu’il y a des choses qu’ils doivent accepter et d’autres qu’ils peuvent changer s’ils le souhaitent;
• leur donner la chance de réussir.

Ce qui favorise l’estime de soi

• Être présent de façon chaleureuse auprès de l’enfant.
• Établir des règles familiales et scolaires peu nombreuses mais claires. .
• Faire vivre des conséquences logiques et naturelles suite au manquement à ces règles.
• Contrôler les facteurs de stress chez l’enfant : préparer les changements à l’avance, minimiser le nombre de changements, aider l’enfant à trouver des façons de se calmer lorsqu’il est stressé.
• Être un adulte en ce qui on peut avoir confiance.
• Souligner les forces de l’enfant.
• Souligner ses difficultés en ménageant sa fierté et en lui donnant des moyens pour s’améliorer.
• Utiliser un langage valorisant.
• Favoriser l’expression des émotions.
• Permettre une ouverture aux autres.
• Encourager l’enfant à se faire des amis et à gérer lui-même ses conflits.
• Susciter sa motivation.
• L’amener à comprendre que les résultats de ses entreprises sont des suites logiques de stratégies et de moyens employés.
• L’amener à accepter les erreurs.
• L’aider à planifier et à être persévérant dans la poursuite de ses objectifs.
• L’inciter à se corriger lui-même.

Ce qui nuit à l’estime de soi

• Une pauvre estime de soi des parents ou des enseignants.
• L’inconstance dans l’application de la discipline.
• L’ambivalence.
• La surprotection.
• Le laisser-faire.
• Les mots qui blessent.
• Les critiques constantes des proches et des amis.
• Le découragement devant les difficultés.
• L’accent mis sur les difficultés plutôt que sur les forces.
• La perception des erreurs comme étant des échecs.
• Les attentes trop ou pas assez grandes.
• Le manque de plaisir et de complicité avec l’enfant.
Fin

Références

Commentaire

Les parents ont beaucoup d’attentes envers leurs enfants et sont souvent déçus lorsque ceux-ci ne sont pas à la hauteur de leurs espérances. Pourquoi sommes-nous préoccupés de performance? Pourquoi suivons-nous le développement de nos enfants à la loupe? Pourquoi cherchons-nous à faire rentrer tout le monde dans le rang des savoirs officiels? Les enfants sont notre espérance de pouvoir tout recommencer et… de tout réussir. Ils nous ressemblent, mais sont différents aussi. Nous n’avons pas toujours le recul nécessaire pour les voir tels qu’ils sont.

L’avenir de nos enfants peut être une source d’inquiétude pour nous. Vont-ils réussir? Rappelons-nous qu’ils ont chacun leur propre individualité. Acceptons-les comme ils sont. Les enfants qui sont aimés, encouragés et qui peuvent grandir à leur propre rythme développeront ainsi une bonne confiance en eux et une bonne estime d’eux-mêmes.

mardi, janvier 03, 2006

Comment aborder le sujet de la sexualité avec son enfant?

Début

La sexualité est une notion vaste qui concerne l’être dans sa globalité. Elle est une partie de l’identité et s’exprime par des attirances et des comportements divers. Elle est en lien avec la pulsion de vie, le plaisir, le besoin de partage, d’attachement, de sécurité. La sexualité n’est pas liée à un âge particulier. La manière dont elle est vécue est différente d’un âge à l’autre, d’une personne à l’autre, d’une culture à l’autre.

Les enfants possèdent une curiosité naturelle, et la sexualité est un domaine dans lequel ils se posent de nombreuses questions. Parler de sexualité est donc l'un des aspects importants de l'éducation que les parents doivent aborder. A quel âge faut-il en parler, quels mots employer… ?

Plus qu’une « méthode » sur comment parler de sexualité aux enfants, cet article tente de promouvoir un état d’esprit. Il invite les parents à réfléchir à l’importance de la notion de développement affectif dans l’éducation de leurs enfants.
Il ne donne aucune recette, aucune réponse absolue, simplement quelques idées et conseils pour que chaque adulte puisse les utiliser à sa manière et les mettre à la portée des mots et des attentes des enfants.

Saisir un évènement, une question, un comportement pour aborder ces thèmes avec eux semble la manière la plus adéquate.

Quand faut-il en parler ?

A vrai dire, il n'y a pas d'âge propice pour aborder le sujet de la sexualité. Il faut simplement tenir compte de votre enfant, d'en parler lorsqu'il est prêt.
Dans la plupart des cas, nous pouvons vous dire que si votre enfant vous pose la question c'est qu'il est prêt à entendre la réponse. Toutefois, pour cela, il faut que celui-ci sache qu'il peut vous questionner à ce sujet. Le dialogue doit donc être rendu possible au sein de la famille, que les réponses aux questions puissent être données lorsque ces mêmes questions sont posées.

Si aucune question ne survient, vous pouvez de manière subtile, lui faire comprendre que vous êtes ouvert au sujet. Vous pouvez par exemple laisser traîner un article sur le sujet dans votre salon ou encore expliciter les propos tenus par une auditrice lors d'une émission radio ou d'un reportage abordant le thème de la sexualité...

Quels sujets aborder ?

Il faut tenir compte des interrogations de votre enfant. Donnez-lui une réponse en accord avec la question et évitez de dire moins ou plus que ce qu'il vous a demandé.
Les questions les plus récurrentes traitent de la reproduction «comment fait-on les bébés?" ou de la différence entre les sexes «Pourquoi les filles et les garçons sont-ils différents?".

Chaque parent doit trouver la manière la plus appropriée pour son enfant, en fonction de sa maturité, de ses intérêts, de son caractère. Cela peut se faire lors d'une discussion en privé ou encore en vous appuyant sur un livre d'éducation sexuelle adapté à l'âge de votre enfant.
En d'autres termes, il n'existe pas de recette miracle ou de formule toute faite pour répondre aux questions formulées par votre enfant.

Comment répondre aux questions de l’enfant ?

Se faire confiance

Les questions relatives à la sexualité dérangent souvent les adultes. Elles les troublent et parfois même les déstabilisent.
Pour répondre aux nombreuses questions des enfants, il est important de se sentir à l’aise avec ce thème.
Mais même en étant à l’aise, il n’est pas toujours commode de répondre à toutes les questions. Il y a des moments où les mots ne viennent pas facilement.
Lorsqu’une question d’enfant embarrasse un adulte, ce dernier peut lui en faire part :
• « Ta question m’embarrasse, je vais y réfléchir avant de te répondre ».
• « Je ne connais pas la réponse à ta question, mais je vais me renseigner où nous pouvons la chercher ensemble ».

Il est impératif d’offrir une réponse à l’enfant, de reprendre le dialogue par après, d’une manière ou d’une autre.

Faire réfléchir l’enfant

Il semble important de ne pas répondre directement aux questions posées mais de d’abord faire réfléchir l’enfant sur sa question posée ; peut-être trouvera-il la réponse lui- même, ou aura t’il un avis sur sa question ? Enfin, une question peut en cacher une autre. Il peut donc être très utile de lui demander s’il imagine la réponse, s’il a des éléments de réponse ou encore pourquoi il voudrait savoir telle ou telle chose.
Les enfants ne posent pas toujours des questions directes surtout lorsqu’il s’agit de sexualité. Ils prennent souvent des chemins détournés pour faire comprendre que quelque chose les tourmente.
Il est important de ne pas rire des théories sexuelles que votre enfant peut inventer.

Partir de ce qu’il sait

Cela permet d’évaluer la façon dont il parle, ce qui l’intéresse vraiment, ce qui le gêne, son degré de connaissance et les éventuelles valeurs qui lui ont été inculquées dans le domaine.
Cela permet également d’enregistrer les mots que l’enfant utilise et de choisir un vocabulaire adapté (compréhensible et respectueux de sa pudeur) pour lui répondre.

Comment lui en parler sans risque de le choquer? Que sait-il déjà?

Un premier ensemble de connaissances au sujet de la sexualité vient de l'éducation donnée par les parents. En effet, par votre attitude, les propos que vous tenez, vos sous-entendus et vos silences, vous transmettez un message à votre enfant. Diverses enquêtes montrent que de nombreuses familles se sentent mal préparées à assumer cette responsabilité. Pourtant, une attitude réticente ou gênée de l'adulte devant les interrogations de l'enfant peut amener celui-ci à penser que, dans ce domaine, tout échange avec les « grandes personnes » est interdit.

S'ajoutent à ce message les informations que l'enfant recueille au fil de ses rencontres, dans la rue ou à l'école, avec des pairs ou d'autres adultes.

De plus, à l'heure actuelle, la vie quotidienne étale partout le spectacle de la sexualité : affiches de films, informations télévisées, publicités… Il y a donc toute une série d'informations que l'enfant engrange via les médias.

Il ne faut pas non plus négliger l'apport des expériences personnelles vécues par l'enfant et qui concernent l'éveil et l'évolution de la sexualité à travers son corps et la conscience qu'il en appréhende.

C'est donc sur la base de ces images fragmentées que l'enfant élabore ses représentations mentales. Celles-ci, restent floues, parfois fausses et mettent ainsi l'enfant dans une situation où la sexualité n'est jamais clairement appréhendée.

Les informations, que l'enfant détient, différent donc fortement d'un à l'autre. L'enfant est un chercheur infatigable qui observe, interroge, analyse ce qu'il voit, élabore des théories sur la différence des sexes, son origine et sur la relation sexuelle. Il regarde, écoute, guette les réactions de son entourage. Il cherche toujours à en savoir plus, se renseigne auprès des adultes et des copains. C'est pourquoi, en répondant simplement aux questions de votre enfant, vous lui permettez d'acquérir une information basée sur la science et en y joignant le produit de conversations où l'on apprend à réfléchir sur soi-même et sur autrui, où l'on entend l'avis de chacun, l'enfant, futur adolescent puis adulte, sera en mesure de mieux affronter les nombreux obstacles qui se dressent devant lui tout au long de son existence.

Il convient aussi aux parents de ne pas trop s'inquiéter, car le risque de choquer l'enfant est minime. S'il n'est pas prêt, l'enfant ne comprendra pas la réponse donnée par ses parents ou n'y prêtera aucune attention.

Anisi, les principes d’une éducation sexuelle consistent à :

- Répondre directement aux questions de l’enfant.

- Utiliser un langage approprié et des termes précis.

- Eviter de parler de ce qui touche à la sexualité avec dégoût.

- Mettre l’accent sur la confiance et l’information.

- Enseigner comment prendre soin de son corps.

- Permettre à l’enfant d’exprimer ses émotions, ses besoins et ses désirs en l’encadrant pour lui apprendre à respecter les autres.

lundi, janvier 02, 2006

Comment motiver son enfant...

Début
L'estime de soi est à la base de la motivation. L'enfant se sentira compétent lorsqu'il remarquera les effets positifs de ses actions. Il s'agit parfois de détails, d'une façon de s'exprimer, d'attitudes...

Petits trucs:

- Au lieu de dire: «Va faire ceci», lui dire: «Est-ce que je peux compter sur toi pour?...»

- Leur demander des suggestions pour les sorties ou les activités en famille. On a parfois tendance à leur suggérer des activités qui nous plaisent plutôt qu'à eux.

-Proposer des responsabilités liées à un système de récompenses ou de privilèges.

- Incorporer la notion de plaisir et de satisfaction pour leur donner le goût d'aider, de réaliser des projets, de découvrir de nouveaux passe-temps. Au début, il y aura résistance. Mais le plaisir est contagieux.

- Y aller avec modération pour que la motivation demeure.

- Utiliser des outils comme un tableau de motivation ou l'Aide-mémoire..

Le tableau de motivation:

Il est facile d'utiliser et d'aider le jeune à acquérir autonomie, persévérance et ténacité.

Comment ça fonctionne?

L'enfant se fixe des objectifs pour la semaine (faire son lit, participer aux tâches familiales, ranger ses vêtements, ses jouets, etc.) ou (lire 15 minutes aujourd'hui, maîtriser la table du 5, écrire sans faute 10 mots de vocabulaire, etc...) et les indique sur un tableau laminé. Les tâches, qui étaient des corvées, deviennent des jeux. Grâce aux autocollants (pour les petits) ou au crayon à l'encre indélébile (pour les grands), on peut suivre la progression de notre enfant dans l'atteinte de ses objectifs. Quand il y est arrivé, il reçoit la récompense qu'on aura choisie à l'avance (argent de poche, sortie, cadeau, etc.).

L'Aide-mémoire

L'Aide-mémoire, sur lequel on note les tâches à accomplir durant la semaine, apprend quant à lui aux jeunes à organiser leur temps.
On peut y noter les activités de toute la famille.

Pour l'enfant

Ces outils lancent des défis que les enfants peuvent réaliser, ils vivent des victoires semaine après semaine. Les enfants expérimentent ainsi autonomie et confiance en soi.

Et pour les parents?

Ces outils de motivation permettent aux adultes de canaliser les forces et les énergies de leurs enfants dans l'apprentissage de la persévérance et de l'effort. Ils délaissent leur approche coercitive et s'ouvrent à la discussion.
Fin

Source

dimanche, janvier 01, 2006

Démarches pour réussir les devoirs à la maison

Début

Les devoirs sont une occasion spéciale d'accompagner votre enfant dans sa réussite scolaire. Votre intérêt et votre engagement face aux devoirs sont essentiels à son succès. Vous devez donc accorder aux devoirs une place de choix.

Comme parents, il se peut que vous vous posiez certaines questions concernant les devoirs. Vous connaissez peut-être les frustrations qui en résultent. Même si c'est parfois difficile, il est possible de vivre le temps des devoirs de façon positive et enrichissante.

Les devoirs développent chez l'enfant son sens de responsabilité. Il apprend :
- à comprendre et à suivre des directives
- à devenir de plus en plus autonome
- à débuter et à compléter une tâche
- à gérer son temps
- à être fier de son travail.

Les devoirs créent un lien indispensable entre vous, l'enfant et l'enseignante. Ils vous permettent de suivre votre enfant de près et de l'appuyer de façon quotidienne dans ses apprentissages.

Les recherches démontrent que l'appui et la motivation des parents sont des facteurs déterminants dans le rendement scolaire des enfants. Ceci veut dire que
plus la famille et l'école collaborent ensemble, meilleur sera le rendement scolaire des enfants.

Le succès scolaire de votre enfant est, en grande partie, entre vos mains.

Comment aider mon enfant à faire ses devoirs?

Trucs pour faciliter le temps des devoirs


1- Créez un climat favorable aux devoirs

- Choisissez un endroit calme et bien éclairé afin d'éliminer toutes causes de distraction telle la télé, la radio. Cependant, au début il serait peut-être préférable qu'il travaille près de vous. Plus tard, lorsque l'enfant connaîtra la routine, ce dernier pourrait travailler à son bureau de travail et vous consulter au besoin.

- Assurez-vous que son espace de travail soit suffisamment grand.

- Ayez à portée de la main toutes les ressources nécessaires pour faire les devoirs : crayons, crayons de couleurs, taille- crayon, gomme à effacer, colle, papier brouillon, ciseaux, dictionnaire, etc.

2- Établissez avec l'enfant un horaire quotidien pour les devoirs

- Fixez une heure précise tout en respectant ses activités parascolaires et son mode de fonctionnement.

3- Vérifiez avec l'enfant les devoirs à faire.

4- Invitez votre enfant à parler de la tâche à accomplir.

5- Soyez disponible et à l'écoute de votre enfant afin
d'apporter l'aide si nécessaire: pour écouter la lecture, pour aider à l'orthographe d'un mot, pour étudier, etc. Soyez présent, sans toutefois toujours être assis à faire les devoirs avec lui.

6- Encouragez votre enfant à faire ses devoirs seul quand il le peut. Cependant, si votre enfant se trouve devant un devoir difficile et qu'il a fait des efforts nécessaires pour trouver la solution, aidez- le à préciser la tâche à l'aide de questions. Évitez de lui donner
les réponses. Cela serait trop facile et ne favoriserait pas son apprentissage.

7- Abandonnez le devoir s'il est trop difficile et communiquez par la suite avec
l'enseignant, l'enseignante.

8- Limitez le devoir à la tâche prescrite par l'enseignant, l'enseignante.

9- Aidez votre enfant à apprendre l'orthographe d'un mot.

Voici des trucs:

- Regarde le mot

- Dis le mot.

- Dis le mot et épelle-le à haute voix.

- Photographie le mot dans ta tête.

- Essaie de revoir la photo du mot que tu as photographié.

- Redis le mot plusieurs fois dans ta tête en l'épelant.

- Cache le mot et écris-le dans les airs, sur la table de travail avec ton doigt ou encore avec ton crayon.

- Trouve un truc qui t'aide à t'en souvenir:
Ex :
une tête □ une oreille,
un pied □ un orteil.

10- L'enfant ayant des difficultés d'apprentissage.

Il faut soutenir activement l'enfant ayant des difficultés d'apprentissage ou l'enfant qui éprouve de la difficulté dans une matière quelconque. Vous devrez :

- Faire travailler votre enfant plus près de vous, par exemple près de la cuisine alors que vous préparez le repas ou que vous faites la lecture d'une revue.

- Diviser la période des devoirs en blocs de temps, par exemple commencer avant le souper. Si nécessaire, interrompre le temps des devoirs pour lui permettre d'aller jouer dehors, car l'enfant a besoin de détente et cela le motive à vouloir continuer ses devoirs. De plus, offrez des louanges ou des récompenses pour ses efforts et les devoirs biens faits.

- Il faut se rappeler que les enfants ayant des difficultés d'apprentissage travaillent souvent très fort à l'école. Au besoin, on devrait communiquer avec l'enseignant, l'enseignante afin d'établir des priorités dans les devoirs.

- Lui apprendre à assumer de plus en plus la responsabilité de faire ses devoirs. Votre rôle est de l'encourager, de vous assurer qu'il soit disposé à travailler ou encore, de l'aider au besoin, mais pas plus. Il faut que l'enfant comprenne qu'il y aura des conséquences à l'école s'il ne fait pas ce qu'il peut.

? Comment résoudre les problèmes les plus courants concernant les devoirs

1- Votre enfant n'apporte pas ses devoirs

Est-ce parce qu'il les a terminés à l'école?

● S'il dit les avoir déjà terminés, demandez-lui d'apporter son travail pour le vérifier de temps à autre. Vous pouvez aussi vérifier avec l'enseignante si tel est le cas.

Est-ce parce qu'il les a oubliés?

● Pour l'enfant qui oublie d'apporter ses devoirs à la maison, communiquez avec l’enseignant, l'enseignante et établissez un système afin d'assurer qu'il apporte tout le nécessaire pour compléter les devoirs. Par exemple, il devrait inscrire tous ses devoirs dans un carnet que vous devrez signer.

Si vous avez déjà établi une période de devoirs, votre enfant perdra l'habitude d'oublier ses devoirs puisqu'il devra de toute façon passer du temps à son travail scolaire.

2- Votre enfant prend trop de temps à faire ses devoirs ou refuse de les faire seul.

L'enfant qui s'éternise à faire ses devoirs est peut-être facilement distrait ou refuse de travailler seul.

- Éliminez toutes distractions

- Assurez-vous qu'il comprenne bien la tâche.

- Divisez la tâche en blocs de temps à l'aide d'une minuterie.

- Jetez un coup d'œil régulier et rappelez-le à l'ordre dès qu'il se laisse distraire.

- Félicitez votre enfant dès que vous remarquez le moindre effort.

- Faites comprendre à votre enfant que vous ne serez pas disponible à chaque minute de la soirée car vous voulez qu'il devienne autonome.

- Demandez à l'enseignant, l'enseignante ou à la personne à la direction combien de temps votre enfant devrait passer en moyenne à faire ses devoirs.

3- Votre enfant ne s'applique pas dans ses devoirs

L'enfant qui fait ses devoirs pour s'en débarrasser manque habituellement de motivation.
- Dites-lui que vous n'êtes pas satisfait de ce travail.

- Faites reprendre le devoir, s'il y a lieu.

- Établissez un temps minimum obligatoire pour faire les devoirs. Ceci évitera que votre enfant s'empresse à compléter ses devoirs pour passer au plus vite à d'autres activités.

- Encouragez votre enfant à chaque fois qu'il termine bien un travail.

4- Votre enfant refuse de faire ses devoirs

- Tentez de trouver la cause réelle du refus en parlant avec votre enfant et en communiquant avec l'enseignant, l'enseignante.

- Déterminez une piste d'actions à suivre.

- Soyez constant, conséquent et ferme dans votre démarche.

- Félicitez votre enfant dès que vous reconnaissez un effort de sa part.

Un devoir stimulant, original et efficace sera une source de motivation, facilitera l'apprentissage et poussera plus loin la réflexion chez l'élève.

Bref, il est essentiel d'être conséquent, constant, persévérant et positif face aux devoirs.

Fin

Source

"52 façons d'aider votre enfant à mieux réussir à l'école" par Dargatz

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