lundi, novembre 26, 2007

L'inappétence scolaire... Mon enfant n'aime pas l'école…

L'inappétence scolaire est-ce une simple absence de motivation ? Nous savons aujourd'hui que l'inappétence scolaire relève d'un ensemble complexe de différents facteurs et qu'il est nécessaire pour aider à redonner goût à " l'apprendre" de tenir compte de l'émotionnel de l'enfant dans ses apprentissages et dans le processus de maturation de sa pensée.

* Mon enfant n'aime pas l'école car il n'y trouve pas sa place ..."
* Mon enfant a du mal à se lever le matin..."
* Mon enfant n'aime pas l'école car il ne veut pas apprendre ..."
* Mon enfant n'aime pas l'école et je ne sais pas pourquoi? ..."

Prendre le risque d'apprendre...

Dans tout apprentissage, le jeune est confronté à la nouveauté, à la difficulté, au tâtonnement, à la réussite mais aussi à l'échec...

Tous ces facteurs peuvent apporter du plaisir ou de la souffrance, de la maîtrise ou au contraire une perte de contrôle de soi aussi il est important que votre enfant se sente bien et qu'il ait une bonne estime de lui-même afin d'oser aborder de nouveaux éléments, de nouveaux concepts.

Bien souvent c'est parce qu'il n'a pas confiance en lui que votre enfant se retrouve en situation de blocage au point de se retirer du monde de l'école, et d'entrer dans son monde...Ils n'ont pas tous le même"capital confiance" et pour certains, l'école peut devenir une véritable épreuve.

Voici comment commence l'histoire de "Mon enfant n'aime pas l'école..."

Il était une fois... les premières expériences de la vie sont déterminantes et elles conditionnent l'attitude du jeune face aux apprentissages. Un environnement qui rassure, qui valorise et qui permet de découvrir une multitude de situations différentes permettra à l'enfant de s'investir dans sa scolarité. A contrario, il est difficile pour un enfant d’apprendre quand son esprit est envahi par des préoccupations qui parasitent les processus d’apprentissage.

Ne laissons pas l'enfant étouffer son désir d'apprendre !

Donner le goût de l'école, c'est donner du sens aux apprentissages et ce sens passe par la relation que l'enfant entretient avec le savoir et qui est simultanément affectif et cognitif.

Donner du sens aux apprentissages c'est aussi:

* Discuter en famille sur des sujets qui permettent de valoriser les savoirs de votre enfant
* Utiliser les connaissances de votre enfant dans sa vie quotidienne
* Se repérer dans les apprentissages
* Cheminer aux côtés de votre enfant et l'encourager
* Transmettre que l'échec est constructif

Votre enfant n'a pas envie d'aller à l'école aujourd'hui? Il est fatigué? Il a un contrôle qu'il n'a pas étudié? Il a mal au ventre? Vous le gardez à la maison pour le soigner mais voici que cette situation se répète et se répète encore... Attention, il faut être prudent et essayer de comprendre pourquoi .Le phénomène peut être passager et vous pouvez le régler en discutant avec lui pour déterminer le vrai problème .Si cela persiste, il ne faut pas le laisser glisser vers un absentéisme chronique. Cela peut -être de la phobie scolaire.

Quand la peur de l'école n'est pas verbalisée elle a alors plus de chance de devenir une phobie scolaire.

La phobie est une angoisse incontrôlable de l'école. Elle se manifeste par des maux de ventre ou d'autres sortes de maux de manière à ne pas aller à l'école. Ce phénomène se reproduit jusqu'à ce que l'enfant en arrive à se déscolariser!

Les conseils de CAP SCOLA !

- Ne laissez pas votre enfant seul avec son inappétence ou sa phobie. C'est une affaire d'école et de famille!
- Prenez contact avec l'équipe éducative de la classe de votre enfant.


Mon enfant n’aime pas sa maîtresse

Commencez par écouter votre enfant. Profitez d’un moment calme pour discuter. Votre enfant a peut être vécu un événement désagréable : il a peut être été puni, il n’a pas compris une consigne… Votre enfant a peut être aussi du mal à se séparer de vous.

Derrière ce discours, le psychologue Philippe Scialom distingue plusieurs cas de figures :

- Votre enfant et la maîtresse n’ont pas d’affinités. Cela arrive et votre enfant n’a qu’une seule chose à faire : TENIR BON. Rappelez à votre enfant qu’une maîtresse n’est pas payée pour aimer un enfant mais pour lui enseigner de nouvelles choses. Une maîtresse, rappelle le psychologue, " ce n’est pas une deuxième maman ". Ce que votre enfant retiendra de cette année, c’est avant tout les apprentissages qu’il aura acquis.

- La maîtresse n’est pas terrible. Vous l’avez rencontrée, vous avez fait une petite enquête auprès d’autres parents qui s’accordent à dire que cette maîtresse est loin d’être la maîtresse dont on rêve. Que faire ? Soutenez votre enfant. Partagez avec lui vos souvenirs d’école, après tout, vous avez sans doute expérimenté la même chose. Pour l’aider à se dégager, projetez-le dans son avenir proche : dites bien à votre enfant que l’important, c’est d’apprendre pour se préparer à l’année prochaine où il aura certainement plus de chance.

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lundi, mars 12, 2007

Attention jeux mortels

Début

Le jeu du foulard a envahi les cours de récréation. Pourtant, les parents ne sont pas informés de ces pratiques dangereuses. Après avoir perdu son fils, Magali Duwelz a décidé de réagir en créant l'association SOS Benjamin. Elle tire la sonnette d'alarme.

Doctissimo : Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste ces jeux à risque ?

Magali Duwelz : Le jeu du foulard est un étranglement, soit par un autre enfant, soit seul avec des accessoires. Il s'agit d'une sorte de drogue qui ne coûte pas cher, certains enfants vont rechercher les hallucinations, d’autre un plaisir physique… Quand ils ne sont pas simplement poussés par leurs camarades : "t'es pas cap". Et ils ne se rendent pas compte des dangers qu'ils courent : il suffit que le cerveau reste plus d'une minute sans oxygène pour risquer l'arrêt cardiaque. Le principe évolue encore, et aujourd'hui apparaissent des "sessions", où les jeunes vont pratiquer plusieurs jeux violents : jeu du foulard, autoroute, carte à puce…Il est préférable de ne pas entrer dans le détail de ces pratiques, pour ne pas donner de "mode d'emploi" aux jeunes qui ne les connaissent pas. D'ailleurs, je tiens à souligner les ravages de certaines émissions télé et clips. "Jackass" par exemple donne de très dangereuses idées aux jeunes, tel que de partir en haut d'une cote avec un chariot de supermarché…

Doctissimo : Le jeu du foulard semble être apparu récemment. Est-il très répandu dans les écoles ?

Magali Duwelz : D'abord, il faut savoir que le jeu du foulard existe depuis plus de 50 ans ! J'ai parlé avec des seniors qui pratiquaient ce jeu. Mais il n'atteignait pas le degré de violence qu'il a aujourd'hui. Il est difficile d'évaluer le nombre d'enfants qui le pratiquent. Car il possède plus de 30 dénominations, selon les régions : cosmos, été indien, rêve bleu… Sans compter tous les autres "jeux" à risque qui existent. Depuis 1999, j'ai recensé 75 décès liés a ces conduites chez les jeunes. Mais il y en a certainement beaucoup plus, qui n'ont pas été identifiés comme causés par ces pratiques. Durant certaines périodes, nous avons eu 2 ou 3 morts par mois. A l'association, nous avons déjà reçu plusieurs milliers de témoignages de jeunes qui ont participé ou été témoins de ces jeux.

Doctissimo : Vous soulignez la confusion qui existe avec les conduites suicidaires. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Magali Duwelz : Lorsque j'ai commencé à faire de la prévention face à ces pratiques dangereuses, je me suis rendu compte qu'il existait effectivement un amalgame avec les pratiques suicidaires. Or il ne s'agit absolument pas de tentatives de suicide ! Au contraire, tous les enfants victimes de ces jeux avaient des projets, étaient joyeux… Il n'existait chez eux aucun signe qui peut précéder une tentative de suicide (repli…). Bien sûr, les conduites suicidaires existent chez les jeunes, mais il s'agit d'un autre problème.

Doctissimo : Selon vous, quelles actions pourraient prévenir ce phénomène ?

Magali Duwelz : Au niveau de l'éducation nationale, le minimum serait de réaliser une plaquette d'information à destination des enfants et des parents. Car la plupart ne connaissent pas les dangers de ces jeux. Je pense qu'une formation aux gestes qui sauvent dans les écoles est nécessaire. Et il faut également informer le personnel enseignant : aujourd'hui, un enfant qui dit à son professeur qu'il pratique le jeu du foulard va être puni ! Mais les parents doivent également être les acteurs de la prévention. Seul le père ou la mère peuvent connaître les problèmes rencontrés par l'enfant, et sont à même de découvrir les pressions, les engrenages dans lequel il peut-être pris.

Car un instituteur ou un professeur ne peut pas être derrière chaque élève. D'ailleurs, je souhaite qu'une alternative existe : un délégué dans chaque école, auquel l'enfant pourrait parler, un peu comme une assistante sociale. Cela permettrait de trouver une écoute, s'il ne peut ou ne veut se confier à ses parents.

Doctissimo : Mais comment un parent peut empêcher un pré-ado ou un ado de prendre des risques ? Il est normal de se rebeller et de vouloir tester les limites à cet âge !

Magali Duwelz : Bien sûr. D'ailleurs, nous avons tous pris un risque ou fait quelque chose d'inconscient étant jeune. Mais il est indispensable d'essayer d'encadrer les ados, de maintenir un risque contrôlé. Favoriser l'accès par exemple à des clubs sportifs, à des prix abordables pour les jeunes, permettrait de limiter la prise de risque. Et pourquoi ne pas non plus faciliter leur accès à des sports extrêmes, tel que le saut à l'élastique ? Là encore, la notion de prix est essentielle.

Au sein de notre association, nous sommes en train de monter un projet de centre pour les ados "Les clefs de la vie" avec pratique de sports "à risque", qui devrait permettre aux jeunes de découvrir leurs limites. L'entrée dans le centre se fera avec une formation aux premiers secours. Et je souhaite que les jeunes qui passent par ce centre interviennent par la suite dans les écoles, pour faire de la prévention sur les conduites à risque. J'espère que la parole d'autres jeunes va aider les enfants et adolescents à comprendre que leur corps est fragile, et qu'il faut savoir dire non, même à sas camarades.

Propos recueillis par Alain Sousa
Fin

Source
http://www.doctissimo.fr/html/psychologie/mag_2004/
mag0827/ps_7997_jeux_mortels_enfants_itw.htm

Pour en savoir plus
http://www.filsantejeunes.com/Les-jeux-a-l-ecole-il-y-en-a-des

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