jeudi, mai 13, 2010

Apprendre deux langues

Bien des enfants sont amenés à apprendre une autre langue. Le bilinguisme est un atout considérable pour leur avenir. A condition de valoriser chaque langue et culture.

Apprendre une seconde langue est un atout pour chacun d’entre nous. Longtemps accusé d’entraîner des confusions et des retards d’apprentissage, le bilinguisme est maintenant perçu comme un avantage.

Il est démontré qu’en grandissant l’enfant pourra employer les deux langues sans les mélanger. Idéalement, cet apprentissage devrait débuter avant 10 ans. Qu’en est-il pour nos petits chéris qui, dès le plus jeune âge, sont amenés à apprendre deux langues ?

Ceux à qui l’on pense directement, ce sont les bambins dont les parents proviennent de cultures différentes. Dès leur naissance, ces enfants entendront leurs parents s’exprimer dans des langues différentes. Idéalement, chacun des parents parlera à l’enfant dans sa propre langue, si leur souhait, bien légitime, est que celui-ci puisse communiquer avec tous les membres de sa famille, que ce soit ses grands-parents ou ses cousins.

Il y a aussi tous les poupons qui vivent dans une culture différente de celle dont leur famille est issue. C’est la situation rencontrée lors de l’émigration. La langue parlée à la maison est alors différente de celle utilisée à l’école, dans la rue, les magasins, ... Il importe alors que l’apprentissage de cette nouvelle langue ne se fasse pas au détriment de la langue maternelle. Et que les diverses cultures véhiculées à travers les dialectes soient toutes deux valorisées. Dans le cas contraire, si cette langue est perçue sans valeur, l’enfant pourra éprouver bien des difficultés à l’assimiler.

Enfin, citons les enfants pour qui les parents envisagent l’apprentissage d’une seconde langue, sans motif familial et sans pratique quotidienne à la maison. Si vous êtes dans cette situation, mieux vaut attendre que votre bambin maîtrise sa langue maternelle. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les écoles qui pratiquent l’immersion linguistique accueillent les enfants vers 4 ou 5 ans "seulement". De toute façon, quel que soit l’âge, tout nouvel apprentissage est un atout pour chacun de nous.

Source

http://www.babyfrance.com/2-12-ans/apprendre-deux-langues.html

Pourquoi des ateliers bilingues ?

- Pour offrir aux enfants bilingues un espace de communication en français

- Pour qu'ils se fassent des camarades francophones

- Pour accompagner les familles dans leur éducation bilingue

- Pour que les enfants parlent français en dehors du milieu scolaire

- Pour qu'ils fassent des progrès


L'enfant apprend en imitant

Dans le domaine du langage, l'apprentissage de l'enfant se fait par imitation. Il reproduit ce qu'il entend à la maison et à l'extérieur.

La prononciation, le vocabulaire, la structure de la langue sont marqués par toutes les expériences linguistiques auxquelles les enfants sont confrontés.

Les enfants bilingues comme les enfants monolingues apprennent à parler grâce aux multiples stimulations de leur environnement familial et social.

Les expériences de communication réussie motivent

L'enfant accumule les expériences de communication et toute expérience réussie est une motivation pour lui.

Ce n'est que si l'enfant a, dans les 2 langues, suffisamment l'occasion d'entendre, d'écouter, de parler qu'il participera à un processus d'acquisition de la langue.

Cela est d'autant plus vrai pour les enfants bilingues dont l'une des deux langues diffère, en règle générale, de la langue de la société dans laquelle ils évoluent.

Favorisez l'établissement du bilinguisme chez l'enfant

La richesse des stimulations linguistiques dans l'environnement de l'enfant bilingue joue un rôle essentiel et aidera à l'établissement du bilinguisme de l'enfant.

Référence
http://www.vivre-bilingue.com/ateliers/enfants/


Pour aller plus loin…
http://www.naitreetgrandir.net/fr/Etape/1_3_ans/Langage/
Fiche.aspx?doc=ik-naitre-grandir-parole-langage-enfant-
apprentissage-plusieurs-langue-bilinguisme


http://www.vivolta.com/gerer-l-ecole/education-bilingue-
bilinguisme-ecoles-bilingues-20100115448216.html


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mardi, janvier 26, 2010

Le métier d’auxiliaire de vie scolaire

Une auxiliaire de vie scolaire: "On a un statut précaire et pas de plan de carrière"
Sur Le Post, une AVS explique les difficultés de son métier alors que 5000 postes d'auxiliaires de vie scolaire ont été supprimés pour cette rentrée.


AVS pour "auxiliaire de vie scolaire", un métier d'accompagnement des enfants handicapés scolarisés en milieu ordinaire.

Et si le sigle a fait son entrée dans le vocabulaire courant de cette rentrée, c'est parce que l'Etat n'a pas renouvelé le contrat de 5000 d'entre eux.

Du coup, des centaines d'enfants ont dû faire leur rentrée sans accompagnateur ou ont été carrément privés de rentrée, faute d'adulte pour les aider.

Mais en quoi consiste le métier ?
Qui sont les auxiliaires de vie scolaire ?
Quel est leur statut ?

Sur Le Post, Sophie, 30 ans, AVS depuis 2005 à Paris, raconte le quotidien d'un métier "très riche", mais peu reconnu.

AVS, ça consiste en quoi ?
"C'est très divers, ça change tous les ans. Cette année, je travaille aux côtés d'une petite fille de 5 ans. Cette petite fille est polyhandicapée. Elle souffre de surdité sévère, d'un problème d'insensibilité au niveau de la peau et d'une hypotonie bucco-faciale. Pour faire simple, elle ne déglutit pas assez et bave beaucoup.

Au quotidien, je l'accompagne à temps plein : 24 heures de cours par semaine. Je l'accueille le matin, je lui répète les consignes de l'enseignant et la soutient dans ses tâches. Je la surveille dans la cour de récré pour qu'elle ne se blesse pas puisqu'elle ne sent pas quand elle se fait mal. Et puis je m'occupe de ses changes puisque cette petite fille n'est pas propre. En plus, j'aide également les autres enfants de la classe, le cas échéant."

C'est la première année que vous travaillez avec cette petite fille ?
"Oui. Avant, je me suis occupée d'un enfant autiste et d'un enfant souffrant d'hémiplégie et de retards dans l'apprentissage. J'ai également travaillé 2 ans avec une petite fille en fauteuil, sous assistance respiratoire. Et l'an dernier, j'avais en charge un petit garçon polyhandicapé qui avait des troubles organiques et comportementaux."

Ce n'est pas difficile de changer tous les ans ?
"Si, parce qu'il faut s'adapter rapidement à de nouvelles situations et à de nouvelles difficultés. Et pourquoi ne pas faire un travail sur le long terme avec le même enfant ? La réponse est simple : il ne faut pas créer de relation de dépendance avec l'enfant et le laisser évoluer avec d'autres personnes. Dans certains cas, c'est quand même difficile, notamment avec les enfants autistes qui ont du mal avec le changement."

Comment devient-on AVS ?
"Par envie, en tout cas pour moi. J'avais déjà travaillé avec des adultes handicapés. J'ai passé mon BAFA et travaillé avec des enfants. Et puis j'ai une licence de sciences de l'éducation. Du coup, j'ai postulé. On suit une formation sur 2 ans, tout en étant en poste.

Pour être AVS, il n'y a besoin que d'un niveau bac ou bac+2. Beaucoup, comme moi, sont surdiplômés. Et surtout, on a un statut de merde. Oui, je le dis."

Justement, quel est votre statut ?
"Un contrat à durée déterminée, sous-payé, archi-précaire. Bon, il faut reconnaître qu'on est payé sur 12 mois alors qu'on a toutes les vacances scolaires. Mais au-delà de ça, il n'y a pas de concours interne pour intégrer l'Education nationale, on n'a pas de plan de carrière clair... Et au niveau des salaires, ça tourne aux alentours de 800 euros pour des contrats de 20h. J'ai entendu parler d'un "1131 euros" pour un AVS en collège ou en lycée. Pas plus."

Comment voyez-vous votre avenir ?
"Je pense faire une validation des acquis par l'expérience (VAE) pour obtenir un poste de moniteur-éducateur en milieu spécialisé. Pour pouvoir avoir un statut pérenne et surtout plus de moyens pour accompagner les enfants..."

Le bilan sur votre expérience d'AVS est si négatif...
"Non. C'est un travail enrichissant. On rencontre des enfants différents, des équipes différentes. C'est souvent très positif. D'autant qu'on forme une génération qui aura une autre vision du handicap pour l'avoir côtoyé à l'école. Mais parfois ça se passe mal..."

C'est-à-dire ?
"La loi a le mérite d'exister et de permettre la scolarisation des enfants handicapés. Mais il faut voir dans quelles conditions. Les AVS sont là parce que ça coûte moins cher que l'hôpital de jour. Et dans certains cas, les enfants ne sont pas à leur place. On leur en demande trop, on les met en position d'échec sans leur donner les moyens d'aller plus loin..."

Source:
http://www.lepost.fr/article/2009/09/10/1689951_
une-auxiliaire-de-vie-scolaire-on-a-un-statut-precaire
-et-pas-de-plan-de-carriere.html


Pour aller plus loin:
http://scolaritepartenariat.chez-alice.fr/page791.htm

http://www.gralon.net/articles/enseignement-et-formation
/ecole/article-l-auxiliaire-de-vie-scolaire---role-et-demarche
s---2036.htm#presentation


http://www.annuaire-service-a-domicile.fr/annuaire-service-a
-domicile-cesu/cesu__article:aff_detail/path__communiques%
20de%20presse/id__066

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mardi, avril 28, 2009

Doit-on intervenir dans les disputes et les conflits entre copains ?

Début

Votre enfant s'est disputé avec ses copains et se désespère de ne pas réussir à arranger les choses ? Dédramatisez la situation et aidez-le à trouver une solution pour régler, seul, ce conflit. Mais, si les problèmes se répètent ou le font souffrir, n'hésitez pas à intervenir. Les conseils de Valérie Giaccone-Marcesche, pédopsychiatre

L’amitié, ça s’apprend aussi…

Au départ, on choisit souvent un ami parce qu'il nous ressemble un peu, c'est rassurant (c'est vrai aussi chez les adultes !). Un tout-petit aime que son copain fasse “pareil”. En grandissant, on s'aperçoit que l'autre ne fait pas toujours exactement ce que l'on voudrait qu'il fasse. Il a sa propre vie, ses désirs, ses façons de fonctionner.

Vers 7-8 ans, l'enfant est en plein “apprentissage” relationnel : il commence à reconnaître ses émotions, les émotions de l'autre… et à accepter de faire avec, même si c'est frustrant. Les relations d'amitié oscillent alors entre harmonie et conflits, et c'est normal !

Des pièges à éviter

En amitié, il y a des pièges à éviter. Le “ménage” à trois, en est un (à tous les âges de la vie, d'ailleurs). Dans un groupe de trois amis, il y en a toujours un, à tour de rôle, qui se retrouve à l'extérieur de la relation.

A partir de 8 ou 9 ans, le ménage à trois vole facilement en éclat, surtout chez les filles : alors que les garçons sont encore en bande, les filles, commencent à rechercher des relations fortes à deux. Elles se construisent en miroir de l'autre. Ce sera encore plus vrai à l'adolescence. Le besoin de relations “exclusives” engendre régulièrement des petits conflits entre filles.

Et les parents dans tout ça ?

Les disputes dans la cour de récréation sont ordinaires et font partie des relations sociales. Il ne faut pas dramatiser. L'important, c'est d'être là pour recueillir les émotions de son enfant quand il s'est disputé avec un autre. L'enfant exprime souvent de la colère, mais plus profondément, il ressent aussi de la tristesse.

Quand on prend le temps de l'écouter, de discuter, on peut l'aider à dépasser le stade de l'émotion, tout en le laissant gérer la suite. Pas question d'intervenir auprès du copain avec qui il s'est disputé ou de ses parents, sauf en cas de conflit grave ou récurrent.


Comment l'aider à résoudre ses conflits avec ses copains ?


Rassurer et expliquer comment arranger les choses

Tous les enfants sont confrontés un jour ou l'autre à une dispute avec un copain – la dispute avec le meilleur copain (ou la meilleure copine), étant plus “grave” aux yeux de l'enfant. Dans tous les cas, il faut le rassurer. En insistant, tout d'abord, sur le côté non définitif des choses : le lien n'est pas rompu, c'est juste une tempête, un orage.

Expliquez-lui ensuite qu'il peut agir s'il a envie que les choses s'arrangent : en proposant un jeu à son copain, en lui écrivant une lettre, en allant discuter avec lui… Un enfant ne sait pas forcément comment faire pour relancer une relation, à nous, adultes, de leur suggérer des pistes.

Intervenir lorsqu’il y a souffrance

Il arrive qu'un enfant ait des problèmes systématiquement avec le même copain. Aux parents, dans ce cas, d'observer cette relation (en invitant le copain à la maison, en discutant avec la maîtresse) et d'essayer de comprendre ce qu'il se passe entre ces deux enfants. Pourquoi ce choix ? Chacun y trouve-t-il son compte ? Y a-t-il un dominant, un dominé ?

Dans tous les cas, on peut expliquer à un enfant qu'une relation d'amitié n'est pas une relation qui doit faire souffrir ; au contraire, c'est une relation qui permet de s'épanouir, où l'on profite des qualités de chacun. Si on décèle de la souffrance chez un enfant, on doit intervenir.

Repérer les difficultés

Certains enfants trouvent le moyen de se disputer avec tout le monde, régulièrement. Ce sont souvent des enfants qui manquent d'habileté sociale : ils ont du mal à reconnaître leurs émotions et celles des autres, et donc, à s'adapter ; ils manquent d'assurance verbale ou d'habileté physique pour créer un lien avec les autres.

On peut essayer de repérer les difficultés de son enfant et l'accompagner pour qu'il “progresse” : en invitant des copains à la maison, en lui apprenant à téléphoner ou à écrire des cartes postales pendant les vacances… Si les problèmes persistent, il ne faut pas hésiter à demander de l'aide à un psychologue ou un pédopsychiatre.

Sources :
http://www.vosquestionsdeparents.fr/dossier/264/les-disputes-entre-copains/sectionId/2

Pour aller plus loin :
http://www.petitmonde.com/Doc/Article/Les_conflits_entre_
enfants_intervenir_ou_ne_pas_intervenir


http://www.familles-ge.ch/faq.php?no=05&sit=03&faqId=87

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lundi, janvier 07, 2008

Touche pas à mon doudou

Début

Il ne se sépare jamais de son nounours préféré. Depuis toujours, il s'endort en tortillant son bout de tissu fétiche... Mais pourquoi a-t-il tellement besoin de ce fidèle compagnon ?

Un objet familier et rassurant
C'est le pédiatre-psychanalyste anglais Donald Woods Winnicott qui, le premier, dans les années cinquante, a donné ses lettres de noblesse au doudou. Appelé « objet transitionnel », celui-ci aurait l'immense pouvoir d'évoquer la maman absente, d'aider le tout-petit à lutter contre l'angoisse de la séparation et de faire la transition entre son propre corps et l'extérieur, le connu et l'inconnu. Lors des tout premiers mois de sa vie, le bébé ne fait qu'un avec sa maman, il n'existe pas sans elle. Vers 8 mois, parfois avant, il se rend compte qu'elle est une personne séparée de lui, qu'elle peut s'absenter et qu'il reste seul. C'est une période difficile pour lui. C'est alors qu'il transforme un objet qu'il aime bien en doudou. Par le toucher et l'odeur, le doudou lui parle de sa maman et prolonge sa présence.

Choisi et chéri entre tous
Votre bébé va trouver parmi les objets qui l'entourent celui qui deviendra son plus fidèle compagnon. Inutile d'essayer d'influer son choix, c'est lui qui décide et le baptise. Personne ne connaît les raisons qui incitent Arthur ou Juliette à choisir un bout de tissu plutôt qu'une peluche. Pourquoi celui-là et pas un autre ? Mystère ! Isabelle raconte qu'elle a même essayé de pousser sa fille à choisir un nounours qu'on venait de lui offrir et qu'elle trouvait joli. Peine perdue ! Valentine a jeté son dévolu sur un large ruban de satin rose, rescapé d'un paquet cadeau et qui s'est par la suite tout effiloché. C'est sa première possession et elle n'est pas à partager. Un peu comme un espace personnel qu'il faut respecter. Son doudou, ça le regarde : il lui parle de sa maman mais aussi de lui.

Plus il est sale, plus il l'aime
L'élu est la plupart du temps un objet banal sur lequel votre bébé projette facilement ses différents sentiments : angoisse, peur, joie, tristesse... Seule obligation : sa douceur. Le doudou plébiscité par nos petits est souvent le lange, ce petit carré de coton fin et doux que l'on pose sur son oreiller. Mais ce n'est pas forcément un objet précis. Certains enfants se satisfont par exemple de n'importe quel jouet ou bout de chiffon mouillé. Plus il est sale, abîmé, sans forme, sentant mauvais... plus il l'aime. L'amour ça ne s'explique pas !

L'un en possède, l'autre pas
Elisabeth a été très étonnée de constater que Pierre n'avait pas de doudou et qu'il s'en passait fort bien. A la différence de Paul, son aîné, qui ne pouvait se détacher de « Lili », Pierre n'a jamais eu de préférence pour quoi que ce soit. Elisabeth a même fini par trouver ce « manque » inquiétant. Et c'est tout juste si son fils n'est pas devenu la curiosité de la crèche ! Ses deux garçons ont un an de différence et passent leur journée ensemble. Pourquoi l'un éprouve-t-il le besoin d'avoir un objet fétiche et l'autre pas ? Il n'y a pas de réponse. Peut-être certains enfants se rassurent avec des paroles et se sentent plus en sécurité que d'autres. Il y a différentes façons de passer l'épreuve de la séparation ? Un doudou, c'est aussi un air entendu qu'on vocalise (bababa ba ba), ou un geste comme se caresser les cheveux par exemple.

En Afrique, ça n'existe pas !
Le doudou serait-il le fruit de nos sociétés occidentales ? En Afrique noire et dans les pays du Maghreb, les petits n'en ont pas. Blottis en permanence près du sein de leur mère ou accrochés dans leur dos, ils sont entourés, bercés, stimulés, massés... avec une maman toujours à leur disposition. Chez nous, le tout-petit est très tôt séparé de sa maman : il dort dans sa chambre et rejoint très vite les rangs de la crèche ou de l'école. Mais n'en déduisez pas pour autant que le vôtre est anxieux s'il promène partout son doudou, ou original s'il n'en a pas !

Un rituel précis et immuable
Avant de devenir doudou, le candidat passe par toutes sortes d'épreuves. Il est mordillé, léché, sucé, tire-bouchonné, trituré en tous sens... Afin de lui donner douceur, moelleux et « bonne odeur » indispensables. Certains se caressent le visage ou se frottent le nez avec, le reniflent même. Il est de toutes les sorties, dissout petits et grands chagrins et console de toutes les angoisses. A lui seul, le doudou est un monde en miniature capable de rassurer, faire rêver et affronter l'inconnu : il aide à grandir. Votre tout-petit va l'utiliser en fonction de ses besoins. Le lien avec le doudou évolue dans le temps. Les uns vont le garder avec eux en permanence alors que pour les autres, il ne sera pas là qu'à l'heure du coucher. Certains vont l'utiliser un jour et pas le lendemain.

Un pas vers les autres
Il est le lien entre le monde intérieur de votre enfant et l'extérieur. Le doudou facilite sa socialisation et lui sert de défouloir : il le jette à terre et le gronde. Quand il est de mauvaise humeur ou contrarié, il lui fait dire tout ce qu'il ressent. Témoin la petite histoire que Sabine nous raconte. C'était l'heure du coucher et Samuel refusait obstinément d'obtempérer. Parti bouder dans son coin, Sabine l'a vu revenir quelques secondes plus tard pour annoncer d'un air triomphant : « Tidou veut pas aller dormir ! »

Un copain envahissant
Le doudou tient parfois une place démesurée. Martine se souvient encore du drame qui a éclaté un soir où Fabien avait perdu le sien. Il sanglotait désespérément. Martine a passé la nuit à essayer de le consoler pour qu'il s'endorme. Christine a parcouru des kilomètres pour tenter de retrouver le Pinpin perdu d'Alexis... Un doudou oui, mais pas question d'en être esclave ! Il est parfois une solution de facilité pour les parents et pour le personnel, il déculpabilise. L'attitude qui consiste à tendre un doudou à un enfant qui a besoin d'être consolé n'est pas forcément une bonne solution. Il a certainement davantage envie à ce moment-là de présence et de câlins.

Sur les bancs de l'école
Quand sonne l'heure de la maternelle, le doudou prend parfois le même chemin. Bien sûr, il peut faciliter l'adaptation de votre tout-petit à ce monde nouveau. Mais un doudou trop présent empêche votre enfant de se livrer à d'autres activités, il n'incite ni à la communication, ni au jeu. Un enfant qui a du mal à se séparer de son doudou a tendance à se replier sur lui-même. D'ailleurs, on voit nettement les petits s'en défaire au fur et à mesure que leurs relations avec les autres se développent. Á l'école, le doudou mène une vie bien réglée. En petite section, les enfants ne s'en séparent pas le premier mois. Au fil des semaines, il reste dans un grand panier au moment de la récréation et du déjeuner. Et on les récupère seulement pour la sieste. En moyenne et surtout en grande section, la plupart des petits le laissent à la maison jusqu'à ce qu'ils s'en débarrassent complètement. Car c'est le destin d'un doudou, c'est de finir oublié dans un coin...

Les 5 questions essentielles

Que faire si votre tout-petit perd son doudou ?
Compatissez : votre enfant ne fait pas de cinéma. Les premiers jours vont être difficiles. Expliquez-lui que c'est normal d'avoir du chagrin mais surtout ne dramatisez pas ! Un autre doudou qu'il aimera tout autant le remplacera. Une bonne idée : cousez une étiquette avec vos nom et numéro de téléphone.

Faut-il en avoir un de rechange ?
Votre tout-petit ne tombera certainement pas dans le panneau : c'est de la triche ! Sauf si dès le début, vous assurez un roulement fréquent avec deux doudous identiques et les lavez au même rythme. Ca peut alors marcher.

Peut-on le laver ?
Oui, c'est indispensable, mais ne le faites pas derrière son dos. Prévenez votre enfant qu'il est temps de mettre le doudou dans la machine à laver. Proposez-lui aussi de le faire tout seul.

Faut-il tolérer qu'il le traîne partout ?
Non. Dans la mesure du possible, faites-lui comprendre que son doudou n'a pas sa place à table, ni pendant la toilette par exemple. Mais soyez juste : ne le prenez pas en otage pour punir votre petit, ne vous en débarrassez pas en douce, ne le réparez pas sans autorisation !

Comment faire pour aider les plus grands (vers 5-6 ans) à s'en séparer ?
Instaurez des moments où le doudou doit rester dans la chambre : durant la promenade ou les jeux par exemple. Progressez en douceur. Si votre enfant l'a oublié et ne le réclame pas, ne le lui rappelez pas !

Source
http://www.famili.fr/grossesse/404-enfant/4715-
psychologie/3408-touche_pas_a_mon_doudou/


Pour en savoir plus…
http://www.materneo.com/post-naissance/
psycho/doudou.htm


http://www.magicmaman.com/,quelle-est-l-
importance-du-doudou-compagnon-de-l-en
dormissement,373,5769.asp

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lundi, novembre 26, 2007

L'inappétence scolaire... Mon enfant n'aime pas l'école…

L'inappétence scolaire est-ce une simple absence de motivation ? Nous savons aujourd'hui que l'inappétence scolaire relève d'un ensemble complexe de différents facteurs et qu'il est nécessaire pour aider à redonner goût à " l'apprendre" de tenir compte de l'émotionnel de l'enfant dans ses apprentissages et dans le processus de maturation de sa pensée.

* Mon enfant n'aime pas l'école car il n'y trouve pas sa place ..."
* Mon enfant a du mal à se lever le matin..."
* Mon enfant n'aime pas l'école car il ne veut pas apprendre ..."
* Mon enfant n'aime pas l'école et je ne sais pas pourquoi? ..."

Prendre le risque d'apprendre...

Dans tout apprentissage, le jeune est confronté à la nouveauté, à la difficulté, au tâtonnement, à la réussite mais aussi à l'échec...

Tous ces facteurs peuvent apporter du plaisir ou de la souffrance, de la maîtrise ou au contraire une perte de contrôle de soi aussi il est important que votre enfant se sente bien et qu'il ait une bonne estime de lui-même afin d'oser aborder de nouveaux éléments, de nouveaux concepts.

Bien souvent c'est parce qu'il n'a pas confiance en lui que votre enfant se retrouve en situation de blocage au point de se retirer du monde de l'école, et d'entrer dans son monde...Ils n'ont pas tous le même"capital confiance" et pour certains, l'école peut devenir une véritable épreuve.

Voici comment commence l'histoire de "Mon enfant n'aime pas l'école..."

Il était une fois... les premières expériences de la vie sont déterminantes et elles conditionnent l'attitude du jeune face aux apprentissages. Un environnement qui rassure, qui valorise et qui permet de découvrir une multitude de situations différentes permettra à l'enfant de s'investir dans sa scolarité. A contrario, il est difficile pour un enfant d’apprendre quand son esprit est envahi par des préoccupations qui parasitent les processus d’apprentissage.

Ne laissons pas l'enfant étouffer son désir d'apprendre !

Donner le goût de l'école, c'est donner du sens aux apprentissages et ce sens passe par la relation que l'enfant entretient avec le savoir et qui est simultanément affectif et cognitif.

Donner du sens aux apprentissages c'est aussi:

* Discuter en famille sur des sujets qui permettent de valoriser les savoirs de votre enfant
* Utiliser les connaissances de votre enfant dans sa vie quotidienne
* Se repérer dans les apprentissages
* Cheminer aux côtés de votre enfant et l'encourager
* Transmettre que l'échec est constructif

Votre enfant n'a pas envie d'aller à l'école aujourd'hui? Il est fatigué? Il a un contrôle qu'il n'a pas étudié? Il a mal au ventre? Vous le gardez à la maison pour le soigner mais voici que cette situation se répète et se répète encore... Attention, il faut être prudent et essayer de comprendre pourquoi .Le phénomène peut être passager et vous pouvez le régler en discutant avec lui pour déterminer le vrai problème .Si cela persiste, il ne faut pas le laisser glisser vers un absentéisme chronique. Cela peut -être de la phobie scolaire.

Quand la peur de l'école n'est pas verbalisée elle a alors plus de chance de devenir une phobie scolaire.

La phobie est une angoisse incontrôlable de l'école. Elle se manifeste par des maux de ventre ou d'autres sortes de maux de manière à ne pas aller à l'école. Ce phénomène se reproduit jusqu'à ce que l'enfant en arrive à se déscolariser!

Les conseils de CAP SCOLA !

- Ne laissez pas votre enfant seul avec son inappétence ou sa phobie. C'est une affaire d'école et de famille!
- Prenez contact avec l'équipe éducative de la classe de votre enfant.


Mon enfant n’aime pas sa maîtresse

Commencez par écouter votre enfant. Profitez d’un moment calme pour discuter. Votre enfant a peut être vécu un événement désagréable : il a peut être été puni, il n’a pas compris une consigne… Votre enfant a peut être aussi du mal à se séparer de vous.

Derrière ce discours, le psychologue Philippe Scialom distingue plusieurs cas de figures :

- Votre enfant et la maîtresse n’ont pas d’affinités. Cela arrive et votre enfant n’a qu’une seule chose à faire : TENIR BON. Rappelez à votre enfant qu’une maîtresse n’est pas payée pour aimer un enfant mais pour lui enseigner de nouvelles choses. Une maîtresse, rappelle le psychologue, " ce n’est pas une deuxième maman ". Ce que votre enfant retiendra de cette année, c’est avant tout les apprentissages qu’il aura acquis.

- La maîtresse n’est pas terrible. Vous l’avez rencontrée, vous avez fait une petite enquête auprès d’autres parents qui s’accordent à dire que cette maîtresse est loin d’être la maîtresse dont on rêve. Que faire ? Soutenez votre enfant. Partagez avec lui vos souvenirs d’école, après tout, vous avez sans doute expérimenté la même chose. Pour l’aider à se dégager, projetez-le dans son avenir proche : dites bien à votre enfant que l’important, c’est d’apprendre pour se préparer à l’année prochaine où il aura certainement plus de chance.

Source

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jeudi, octobre 25, 2007

Les risques de surpoids chez l’enfant

Début


Votre enfant prend trop de poids.

Vous devez l’aider à mincir dès que vous remarquez qu’il grossit. Plus tard les efforts seront difficiles et douloureux. Lui faire retrouver son poids d’équilibre est non seulement nécessaire à sa santé mais aussi plus aisé pour faire du sport sans s’épuiser. Enfin parce que psychologiquement les enfants un peu gros se sentent gênés au milieu des autres et n’aiment plus leur image dans la glace.

Attention aux régimes farfelus !

Ne lui faites pas suivre des régimes lus dans n’importe quel magazine ou conseillés par des amis. Parce qu’il grandit et qu’il se dépense plus qu’un adulte, l’enfant de7 à 18 ans ne doit pas suivre de régimes sévères qui peuvent entraîner des déficiences à l’origine de fatigue intellectuelle, physique , d’infections répétées, de déficit en calcium à l’âge où se construit son capital osseux. Le médecin déterminera avec vous le poids qu’il doit perdre et l’aidera à maigrir dans de bonnes conditions sans danger pour sa santé.
Lorsque les régimes sont trop sévères et frustrants, l’enfant finit toujours par craquer et mange n’importe quoi à l’extérieur de la maison avec les copains.

Les bonnes habitudes

* Eviter de remplir le réfrigérateur et les placards de gâteaux et de sodas. Opter surtout pour des fruits, des yaourts et du pain complet pour le goûter en rentrant de l’école
* Lui apprendre à respecter les heures des repas et à ne pas grignoter n’importe où et n’importe quoi.
* L’encourager à faire du sport et à bouger, à aller à la piscine, faire du vélo plutôt que de rester trop longtemps devant la télé ou à jouer à la console de jeux….
* Si ses repas sont équilibrés, vous pouvez de temps en temps, s’il le désire lui offrir un fast-food. L’essentiel est que cela ne devienne pas une habitude.

Un régime nutritionnel équilibré pour les enfants dès 3 ans et les adolescents :



Source
http://www.medisite.fr/medisite/Les-risques-de-surpoids-chez-l.html

Pour en savoir plus
http://www.obesite-enfant.com/selection.php?SelectionId=1

http://www.petitmonde.com/Doc/Article/L_obesite_
chez_l_enfant_passons_a_l_action


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lundi, mai 21, 2007

LES 7 BESOINS DE L'ENFANT

Début

1 – Le besoin de relations chaleureuses et stables est une évidence qui est confirmée par tous les travaux… Ce sont dès le très jeune âge des relations émotionnelles interactives. Avant d'être gestuelles ou verbales, elles s'expriment par le regard, les mimiques… qui traduisent lors des tout premiers échanges avec la ou les figures d'attachement l'importance et la primauté du système affectif du bébé.

2 – Le besoin de protection physique, de sécurité et de régulation concerne la sphère affective et psychologique. Il réclame la stabilité du milieu de vie et des relations familiales et sociales, génératrice de sensation de sécurité. On connaît à l'inverse les effets néfastes du stress familial et environnemental qui réalise une authentique maltraitance psychologique.

3 – Le besoin d'expériences adaptées aux différences individuelles. Chaque enfant a son propre comportement dans les domaines émotionnel, relationnel et dans celui de l'apprentissage. Il évoluera avec l'âge et la maturité. Ceci exige une approche spécifique de la relation avec chaque enfant, incompatible avec une attitude ou décision standardisée et pré-établie.

4 – Le besoin d'expériences adaptées au développement. A chaque âge ses besoins. Ceux-ci passent par plusieurs étapes : la sécurité vis-à-vis des évènements extérieurs dès 3 à 4 mois ; la sécurité intérieure vers 4 à 6 mois permettant des relations confiantes avec les personnes ; le développement de la communication non verbale puis de la conscience de soi de 6 à 18 mois ; enfin la maîtrise des mots et de la pensée. L'organisation de la vie de l'enfant (échanges, jeux, activités diverses…) doit naturellement tenir compte de ces évolutions.

5 – Le besoin de limites, de structures, et d'attentes. Il s'agit des apprentissages, qui sont rendus possibles par le climat de confiance et de sécurité établi entre l'enfant et les personnes qui l'entourent. La discipline doit être progressivement inculquée sous la forme d'un enseignement répété et patient. Le but est pour l'enfant de faire plaisir aux personnes proches et de contrôler ses impulsions tout en étant respecté et aimé, et plus tard d'acquérir à son rythme une véritable autodiscipline de vie.

6 – Le besoin d'une communauté stable et de son soutien, de sa culture. C'est pour l'enfant le besoin de vivre dans un milieu où il est intégré, accepté, aidé dans ses démarches relationnelles. La langue, le type de civilisation, la culture, la religion… y participent. De même la famille, les personnes assurant la garde, l'école, les activités personnelles…

7 – La protection de notre avenir. La fréquence grandissante des séparations parentales, l'évolution des conditions de vie, la moindre disponibilité des parents sont de plus en plus pour l'enfant des causes de carence affective et de privation de ses besoins essentiels. Cette évolution n'est pas sans influence sur les relations inter-humaines. A côté des problèmes de démographie, d'alimentation, de santé physique, assurer les besoins psychologiques et affectifs des bébés et des jeunes enfants est une nécessité pour l'avenir de notre société et des générations à venir qu'ils représentent.
Or aux pays scandinaves, Les jeunes femmes travaillent, confient leur bébé à une nourrice ou à une crèche, et courent tout le temps. «On voit des nourrissons qui passent d'un lien à l'autre et qui en réaction bougent beaucoup et peuvent devenir tyranniques», constate le Pr. Danion. Notre mode de vie actuel n'est-il pas directement la cause de l'augmentation des cas d'hyperactivité et plus largement de comportements d'enfants capricieux voire même tyranniques?»

Forte de son expérience de psychiatre spécialiste des enfants et des adolescents, elle plaide pour un congé maternité plus long, idéalement entre six et douze mois. «Mettre un enfant en garde dès l'âge de deux mois et demi est une aberration. Car la socialisation n'a de sens que si le lien avec la mère est déjà suffisamment solide.»
Fin

Source
http://www.lenfantdabord.org/opinion-specialistes/les-besoins.html

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